La nécessité du vol de l’épargne des particuliers pour régler le problème de la dette, n’est en réalité qu’une tentation savamment orchestrée, un leurre pour aboutir à dépouiller les Français du peu qui leur reste et les soumettre ainsi à tous les caprices du pouvoir. Après avoir sciemment ruiné la France pour l’emmener à la faillite, l’ultime étape est le vol des avoirs des citoyens. Bien entendu comme toujours la méthode consiste à jouer sur le sensible, l’émotionnel. Ici, la chute de la maison France. Les âmes émotives comprendront bien le sacrifice demandé pour garantir au pays un redressement bénéfique… qui osera dire non ?! Les mêmes que ceux qui refusaient de céder au chantage de la vaccination. Qu’à cela ne tienne, ils subiront à l’identique dénigrement, ostracisation, insultes, mépris. Sauver l’avenir en se dépouillant de son patrimoine, quoi de plus salutaire, l’immolation par la générosité obligée, transcendée en besoin vital, comme une nouvelle union sacrée qu’appellent régulièrement de leurs vœux Macron et sa clique.
L’abnégation éternelle d’un peuple soumis derrière son chef, le sauveur d’une situation qu’il a créée volontairement dans l’unique but de suivre le plan de Davos, et faire de la devise : « vous ne posséderez rien et vous serez heureux » une réalité. Pour que cette opération réussisse il faut habituer les esprits, et nous voyons défiler les complices du vol en préparation, Sandrine Rousseau en tête, vient nous affirmer qu’ainsi nous reprendrions la main sur la dette. Quelle blague, cela rappelle l’amnistie qui devait rendre l’immaculée blancheur à nos politiques, laver les turpitudes, effacer les collusions et remettre les vertus de probité et d’honnêteté au centre de la vie publique. On a très rapidement constaté ce qu’il en était : ici ce sera pareil. La dette sera toujours là, tel le Sphinx elle renaîtra de ses cendres, attisée par une gabegie atavique. Rappelons que cette dette est une construction en forme d’arnaque puisque l’Europe qui a sa monnaie, ne la prête pas directement aux Etats, lesquels se financent auprès des banque privées, moyennant intérêts, la fameuse dette…
Que diront-ils ces braves pompiers pyromanes ? Que ce n’est pas de leur faute, bien entendu, ça nous le savons c’est leur unique axe de défense, ce n’est jamais de leur fait. Ils viendront nous supplier qu’il y a un dernier effort à accomplir, la spoliation de l’immobilier, du foncier. Les termes ne seront pas aussi crus, mais choisis… Pour Macron le plan se déroule normalement, certes il a mis des incompétents dociles à des postes clés pour mieux imposer sa politique mortifère, mais tout est voulu, pour preuve, il ne considère pas qu’il fait de funestes choix, ou qu’il gère mal, mais qu’il n’y a pas assez de rentrées fiscales. Toujours dans l’inversion des responsabilités et des valeurs. Il n’a pas de souci avec les dépenses publiques, mais avec les recettes. Cette pirouette lui permet de ne pas s’intéresser aux orientations et décisions qu’il prend, mais aux ressources qui lui manquent pour les réaliser pleinement. S’il n’y parvient pas ce n’est pas qu’il est mauvais c’est qu’il n’a pas les moyens d’y arriver, l’enfer est bien l’autre et lui est au-dessus de tout cela. C’est pour cela qu’il doit habituer les Français à l’idée de tout lui donner, aidé en cela par les chaînes de propagande d’État qui préparent les esprits à cet ultime sacrifice.
Heureuse France transformée en un pays rêvé, comme le fut l’Union soviétique, ou Cuba ou la moindre propriété ou possession privée est soit interdite, soit taxée à plus de 70%. Si nous ne virons pas rapidement cette clique du pouvoir c’est ce qui nous attend, sous l’œil amorphe d’une opposition anesthésiée ou complice. D’ailleurs les abstentionnistes qui se font forts de rejeter les élections, y voyant un marché de dupes, seront-ils toujours aussi fiers de leur positionnement, une fois qu’ils auront perdu assurance vie, livrets d’épargne et foncier ? Sans doute que dans la foulée le droit de vote sera définitivement supprimé pour peu qu’en compensation, un revenu universel ait été mis en place. À ce moment-là, comment laisser des élections à des pseudos citoyens qui ne doivent leur survie qu’à la manne rassurante d’un État tout puissant. Le vote ne s’adresse qu’à des personnes libres, pas à des esclaves. S’abstenir c’est être d’accord avec le vol qui se prépare, et à la destruction de notre nation. Applaudissez donc à cette future étape qui sera imposée à tous y compris à ceux qui se gaussent de qualifier les électeurs d’imbéciles nourrissant un système décadent ou corrompu. En attendant, si le rapt de nos épargnes intervient comme il semble se profiler, ce sera bien une décision politique qui affectera tout le monde. Votants et abstentionnistes le subiront de plein fouet. Alors voter est-il si dépassé que cela ? Le 9 juin bottons les fesses à cette misérable macronie ce sera déjà un début et peut être un frein aux projets néfastes qu’il alimente contre nous. Que risquons-nous ? Rien. Les abstentionnistes qui sont largement les plus nombreux depuis des années ont-ils réussi à faire changer les choses ? Non, c’est donc que bouder les urnes n’est pas LA solution. Si vous voulez garder votre épargne et le principe de la propriété privée comme un bien inviolable et sacré, alors il faut voter contre les européistes.
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Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire