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[Satire à vue] Pillage généralisé : la France en libre-service

engin de chantier image IA © Samuel
Tout doit disparaître ! La France devenue grande surface ouverte aux quatre vents où chacun vient se servir... La prolifération des pillages de chantiers et d'exploitations agricoles témoigne du phénomène. Des engins sophistiqués valant des fortunes emportés dans la nuit, des matériaux volés en présence des ouvriers et le pompon dévoilé, la semaine dernière, par Le Parisien : onze kilomètres de rails de chemin de fer destinés à être fondus pour être envoyés en Espagne. 566 tonnes d'acier enlevées avec la complicité d'un agent SNCF. Pour cent kilomètres de rails, un TGV offert. Les deux membres de la communauté du voyage qu'il serait désobligeant de stigmatiser ont sauté sur la promotion. En toute bonne foi, une entreprise acheta le lot 120.000 euros.

Convoi exceptionnel ? Pas tant que ça

Des Airbus, des châteaux de la Loire, il reste quelques articles à débarrasser avant faillite complète. On se sert, on en profite ! Les amateurs de matériels professionnels sont désormais équipés de camions dignes de grosses entreprises de transport. Engins fort coûteux emmenés sur un porte-char, lui-même attelé à un tracteur routier, le tout précédé d'une voiture avec gyrophare simulant un convoi exceptionnel. Et chacun de remplir son Caddie™. La Parisien révèle ce mode opératoire survenu dans plusieurs départements, dont l'Essonne où préfecture, forces de l'ordre et pros du bâtiment ont renouvelé la convention « Ras le vol ». Document signé in extremis avant le vol des stylos.

Échafaudages, gouttières, panneaux solaires : plus rien n'échappe au marché en partance pour les pays de l'Est ou d'ailleurs. La France reconstruite quelque part à l'identique. En 2050, les touristes se pressent pour découvrir la merveille. La tour Eiffel grandeur nature, l'Arc de Triomphe, Versailles...Ooooh, le palais de l'Élysée ! Avec Macron dedans ! Oooooh... Lui aussi chapardé au titre de curiosité d'un autre temps. Le roi des pigeons tel qu'il feignait de se vivre en conquérant.

Le malheur des constructeurs ne serait pas total sans le racket et les menaces de dealers dérangés dans leur commerce. Plus besoin de creuser... les mondialistes s'en chargent.

Jany Leroy

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