Michel Festivi
Cette question est de plus en plus prégnante, et les nombreuses attaques judiciaires des associations militantes, grassement gavées à l’argent public par nos impôts, contre celui qui ose brandir le danger de l’islam et de l’islamisme en sont la preuve formelle, avec très souvent à la clef de très lourdes condamnations, bien plus importantes que les « sanctions » qui frappent certains agresseurs ou manieurs de couteau.
Tout dernièrement, dans le Figaro Live du 16 mai, Philippe Val, l’ancien directeur de Charlie Hebdo, a déclaré « oui je suis islamophobe ». Bizarrement, ces vidéos et articles ont été supprimés et ne sont plus visibles, sauf le titre. Il y expliquait que l’on pouvait être « phobique » à une religion quand elle commence à exister par la terreur et la contrainte. Philippe Val, ancien de Charlie Hebdo et de France Inter n’est certainement pas ma tasse de thé, mais ses propos sont frappés au coin du bon sens, et venant d’un homme de gauche, cela, que l’on le veuille ou non, leurs donnent plus de poids médiatique que des paroles lancées par des personnalités de droite, selon le deux poids deux mesures trop bien connu.
Un exemple de ces contraintes, menaces, qu’impose l’islam en France. Les premiers attaqués sont des musulmans qui n’entendent pas pratiquer leur religion à la lettre, et nous savons que l’islam n’est pas une religion de la Liberté, mais de la soumission au texte. Toujours dans le Figaro du 16 mai, un article intitulé « Ces français d’origine maghrébine qui vivent sous la pression des musulmans radicaux », qui fourmille d’exemples de menaces, d’injures, d’insultes, d’agressions que subissent notamment des filles qui ne portent pas le voile, qui s’habillent comme des « européennes », ou qui mangent ou boivent de l’alcool pendant le ramadan. Tout cela est archi connu mais pas assez fustigé, notamment par les chefs des gauches, du PS à LFI en passant par les écolos, qui ont la dénonciation à sens unique. Pourtant ces personnes sont traitées de « chiennes », « d’arabes de service », « d’enfants de harki », « de faire valoir de l’extrême droite », sans que cela n’émeuve beaucoup nos macronistes ou gauchistes de service.
Le Parlement régional de Hambourg, cité-État, vient d’interdire tout vêtement dissimulant le visage dans les écoles, collèges et lycées de la ville, il était grand temps. Cette décision a été prise par le SPD et les verts et votée aussi par la CDU et l’AFD. Bien sûr l’extrême-gauche allemande représentée par Die Linke a voté contre. En Allemagne, comme l’éducation est de la compétence des Länders, chaque région a sa propre réglementation qui peut beaucoup varier.
Une très bonne nouvelle du côté des Pays-Bas, un accord gouvernemental de coalition a été trouvé, six mois après la victoire du parti PVV de Geert Wilders. Quatre partis de droite dont le PVV se sont unis pour gouverner. La presse annonce des mesures restrictives à l’immigration, l’annulation de certaines taxes et la construction de quatre centrales nucléaires, que du bon sens. A quand une même coalition chez nous ?
Chez nous justement, la presse vient d’annoncer comme en 2019, une liste musulmane pour les élections européennes « L’union des démocrates musulmans français », une tautologie de mensonges et de tromperies visiblement. Leur seul programme, « libérer la Palestine », et renforcer « l’éthique musulmane ». Comme quoi l’intrusion de la religion dans la politique n’en finit pas. Et comme le détaille Naëm Bestandji « Le voile est aussi un outil politique à la fois contre les musulmans, pour faire de l’intégrisme une norme et assigner à toutes les musulmanes à la frange extrémiste de l’islam par le voilement ; et contre la société, au service de la stratégie victimaire. ». Comme en écho à cette liste, en Iran la chasse aux femmes mal voilées redouble de brutalité. Le régime totalitaire théocratique islamiste a bien compris que sa perte viendrait de la libération des femmes, et accentue sa pression, par le biais de sa police des mœurs, sans qu’aussi personne ou presque ne s’en offusque. C’est cela qu’on veut nous imposer chez nous par l’entrisme islamiste.
Le combat patriote sera long, très long pour parvenir à mettre un terme à cette tentative de « totalitarisation » islamiste. Cela passe impérativement tout d’abord par un vote massif de sursaut national, utile et efficace, le 9 juin prochain.