Oumar Konaté a succombé à ses blessures après avoir été lynché par des esclavagistes maliens.
Ce terrible drame nous permet de savoir que les pratiques esclavagistes au Mali sont toujours en cours dans certains pays d’Afrique.
C’est parce qu’il a refusé d’admettre son statut d’esclave, qu’il a été battu à mort par les jeunes de son village.
Soumaguel Oyahit, secrétaire de l’association Temedt qui milite pour l’abandon des pratiques esclavagistes au Mali, a déclaré :
“C’est un mort de plus et un mort de trop. Nous lançons un appel solennel à l’Etat du Mali, aux légitimités traditionnelles de la région de Kayes, à tous ceux qui peuvent quelque chose, de fournir beaucoup d’efforts pour lutter contre l’esclavage. Le seul moyen pour mettre fin à cette pratique, c’est d’adopter l’avant-projet de loi de lutte contre l’esclavage”.
Malgré la volonté de madame Christine TAUBIRA de cacher la part, très importante, de la traite esclavagiste pratiquée par les Africains eux-mêmes, la vérité finit toujours par sortir du puits !
Ainsi, selon les chiffres publiés par un chercheur américain, si “7 millions d’esclaves étaient recensés en 1900, dans la seule Afrique occidentale française”, Bernard Lugan nous rappelle que la deuxième traite, celle des arabo-musulmanes “a porté sur 15 à 20 millions de personnes” et s’est étendue de l’an 650 jusqu’à nos jours.
Face aux différentes polémiques et demandes de repentances, Bernard Lugan rappelle que “toutes les sociétés au monde ont été esclavagistes”. Mais une originalité se distingue parmi elles : “les seuls qui ont aboli l’esclavage ce sont les blancs“.
N’en déplaise aux wokistes et aux islamo-gauchistes, contre les faits il n’y pas d’arguments.
Sources : fdesouche.com / https:/dw.com/fr / Bernard Lugan, L’Afrique Réelle
Paul DEROGIS