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Puisqu’on vous dit que la démocratie est sauve.
Puisqu’on vous répète en boucle cette diarrhée verbale de la fausse victoire, à la Pyrrhus, honteusement appuyée d’arguments qu’un sophiste même n’oserait avancer ; une bouillie médiatique à en vomir ses tripes dans le caniveau de notre système électoral, que le front républicain, roublardise pourtant éculée, est LA solution au problème posé par toute cette populace désespérée et pourtant fière, combative mais qui, ô scandale, s’extrémise sans gêne, sans pudeur aucune, au grand dam d’une élite apeurée de perdre ses privilèges, prête à toutes les prostitutions -pardon alliances entre partis – pour conserver individuellement des droits devenus illégitimes car contraires à la volonté du peuple.
Les élections législatives sont une tromperie. Une de plus.
Où l’on nous convainc de croire à l’absence de vainqueurs quand un parti a écrasé, à défaut des débats, la concurrence.
Où l’on nous explique, sans rire, que le retrait d’un candidat LR au seul bénéfice d’un futur repris de justice LFI dans le seul but dégueulasse d’éliminer le candidat RN n’a rien de choquant. Pour eux, c’est de la stratégie. Pour nous, de la magouille.
Alors depuis une semaine, oui, les tractations de bas étage se poursuivent à qui mieux mieux pour déterminer selon une formule de paquet de lessive le nom du futur premier ministre. Ils s’écharpent, s’étrillent, proposent un heureux élu, puis le condamnent, en reprennent un autre, aussitôt jeté dans l’oubli. A en pleurer.
Ce Nouveau Front Populaire ne ressemble à rien. Il n’est rien. Il n’a rien de nouveau tant cette politicaillerie est ancienne. Il n’a rien de front tant cet aréopage de parvenus, la main sur le coeur (pardon sur le portefeuille), l’air sournois de ceux qui vont vous dépouiller est hétéroclite et sans conviction commune.
Il n’a enfin rien de populaire. Le peuple en a cure de leurs calculs erronés, de leurs programmes illusoires, de leurs fausses belles promesses.
A l’heure où les postes se distribuent au sein de l’Assemblée Nationale, devenue une sorte de bourse où s’échangent compromissions contre mandats, la volonté du peuple semble bien éloignée de leurs préoccupations, l’important étant qu’en définitive, rien ne change.
Attal est toujours là, Braun-Pivet aussi. Quant à Macron… Une sorte de changement dans la continuité.
Ceux qui entrevoyaient l’espace d’un instant la possibilité d’une alternance en sont pour leur grade, cocufiés par un système verrouillé, contrôlé, cadenassé comme jamais.
Le RN n’a aucun élu dans les commissions de l’Assemblée Nationale car une partie de la France méprise copieusement l’autre. Tout du moins une nomenklatura politique méprise 11 millions de français.
Le bateau coule (bien), l’orchestre joue (mal). Et la colère gronde.
Amitiés patriotes
P.MAGNERON
Président IDNF