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Les Jeux, la Seine, les transgenres… rien à voir

Ces jeux olympiques seront un grand succès, c’est forcément ce qu’en retiendra la bonne parole gouvernementale, qui arrive à transformer tous les scandales en grands succès. A commencer par l’eau de la Seine et le journal flamand De Standaard, qui explique qu’une athlète belge, Claire Michel, a été hospitalisée depuis sa participation, mercredi 31 juillet, à l’épreuve de triathlon nagée dans la Seine, en raison d’une infection à la bactérie Escherichia coli. Mais notre valeureux « Libération », celui qui expliquait qu’il fallait voter pour qui on voulait mais voter Macron, rectifie le tir. Elle n’a pas été hospitalisée, mais elle a consulté un médecin et a été emmenée à la polyclinique du village olympique pour y être soignée. Et l’ensemble de l’équipe belge, dont elle fait partie, a arrêté la compétition. Subtil distinguo, la polyclinique n’est pas l’hôpital, merci Libération et ce n’est pas parce qu’on est malade en sortant de l’eau de la Seine, que l’eau de la Seine y est pour quelque chose.

Ca rappelle furieusement les crises cardiaques inopinées après la vaccination, mais qui n’ont évidemment rien à voir avec le vaccin. Et si plusieurs athlètes ont été malades, ont vomi en public, la doxa a vite repris ses habitudes : « Difficile pour l’heure, d’établir un lien direct entre la qualité des eaux du fleuve parisien et la pathologie contractée par l’athlète belge, et plus encore pour les sportifs suisses et les autres… ». Rien à voir donc. Pas plus que les vaccins, l’eau de la Seine ne génère le moindre effet secondaire, si la presse le dit, c’est vrai, les athlètes ont juste un « sentiment » de maladie, comme l’expliquerait un de nos valeureux Ministres. De là à penser que la santé des athlètes a été sacrifiée pour que la fête continue… et on se fait traiter de complotiste.

Le Comité d’organisation des jeux olympiques a dévoilé des analyses prouvant que la qualité bactériologique des eaux était «très bonne». Sauf que d’autres ont également mesuré la qualité de la Seine et elle était 13 fois plus sale que le fleuve Saint-Laurent à une semaine des Jeux, soit un état deux fois plus élevée que la norme maximale au Québec pour que ce soit sécuritaire, non pas d’y nager, mais d’y naviguer en pédalo. Le miracle a dû se produire : la Seine, polluée et nauséabonde depuis un siècle, est devenue une fontaine de jouvence en une semaine, ou alors ces Canadiens ne savent pas faire une analyse.

Même démarche pseudo-intellectuelle pour les athlètes transgenres, héros controversés de ces jeux, pas pour leurs performances mais pour le simple fait d’avoir un genre ambigu, devant lequel il est devenu de bon ton de se pâmer, dans cette France qui fait le grand écart. D’un côté elle lutte contre les violences faites aux femmes et de l’autre applaudit quand un ancien « mec », massacre une vraie fille en direct sur un ring, devant les caméras du monde entier : la classe non ? Mais notre Amélie Oudéa-Castéra, jamais à court de mauvaise foi, n’écarte rien et explique doctement que « Il y a des différences d’une discipline à l’autre ». Sans rire, alors il y a des disciplines dans lesquelles on fait concourir les hommes et les femmes séparément pour rien ? Lesquelles ? Tout de même, World Athletics a décidé de bannir de ses compétitions, à compter du 31 mars, « les athlètes transgenres qui ont connu une puberté masculine ». Mais là encore, comme pour les vaccins et l’eau de la Seine, attention, rien à voir : « Les preuves que les femmes trans ne conservent pas un avantage sur les femmes biologiques sont insuffisantes. Ils veulent plus de preuves, avant de prendre en considération l’option d’une inclusion dans la catégorie féminine ». Mais oui, allons, ce n’est pas parce qu’on est né homme que l’on garde une physiologie d’homme… rien à voir, détaille le prudent Sebastian Coe, le président de l’instance, qui doit sans doute adopter ce discours ahurissant sous peine d’excommunication. Il doit tenir à son poste, donc il nuance et ne ferme pas la porte à « une future inclusion » des ex-hommes chez les femmes. Mieux, un groupe de travail spécifique devait être créé pendant un an au sein de sa fédération, pour étudier de futurs développements scientifiques et « considérer plus tard une possible inclusion », afin d’arriver à faire douter de l’évidence. Donc, si on « étudie » c’est que l’étude sera forcément concluante et qu’on inclura. « C’est un sujet difficile et évolutif dans lequel on doit naviguer entre deux exigences, inclusion et respect de l’équité sportive », la ramène encore Oudéa-Castéra sur Franceinfo, pas d’accord du tout avec la décision de World Athletics. « Le progrès scientifique » va donc nous indiquer, suite sans doute, à de futures brillantes études, que les anciens hommes qui se prennent pour des femmes, deviennent vraiment des femmes et peuvent intégrer les rangs féminins des compétitions. Ben voyons. Les compétitions féminines vont ainsi devenir une porte de sortie pour tocards masculins désireux d’obtenir quand même des médailles.

Une étude pour montrer que l’eau de la Seine est parfaite, une autre pour montrer que les hommes qui deviennent des femmes sont de vraies femmes, suivent d’autres études qui ont montré que les vaccins Covid étaient efficaces, que le niveau de vie des Français s’est amélioré sous Macron et qu’il est parfaitement normal qu’un groupe politique majoritaire en voix se retrouve troisième en nombre de députés. Et tous ceux qui ne gobent pas les « études » sont d’odieux fachos. Le problème avec ces responsables, est qu’ils sont fous, mais qu’ils voudraient nous expliquer qu’ils sont la normalité et que nous sommes les fous… il y aurait décidément un très gros ménage à faire.

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Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

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