Bernard Plouvier
En 1936, même un Thorez, un Daladier ou un Salengro savaient exprimer des idées parfois assez rudes en un français correct… seule la Prima Donna Blum se laissait parfois aller à « haïr » ses adversaires politiques à la tribune de la Chambre.
De Gaulle savait anéantir ses nombreux opposants en usant de répliques cinglantes, sans jamais recourir à la vulgarité, comme d’ailleurs ses successeurs Pompidou, Giscard ou Mitterrand. Le style canaille ou relâché est arrivé plus tard.
De nos jours, nous sommes, du moins officiellement, dirigés par des furies – puisque les genres ni les sexes ne sont plus fixes ni fiables, utilisons le mot quel que soit l’individu envisagé – qui, dans leur langage branché autant que vipérin, ne reculent plus devant l’injure la plus grossière… et dans ce domaine, ce n’est même pas Mélenchon qui descend le plus bas !
Après le Président Emmanuel Macron qui avait « envie d’emmerder les Français » - il y arrive d’ailleurs fort bien, étant même un virtuose de la chose -, c’est la mairesse de Paris, la dénommée Hidalgo, qui éructe un « Fuck les réacs, fuck l’extrême-droite »… faut-il croire que l’honorable mairesse a de quoi « fucker » activement les uns et les autres, comme une boxeuse dotée de chromosome Y ?
Sous Hidalgo, le Gai Paris est devenu la ville aux rats en goguette vespérale et nocturne, puis la capitale du Gay sous toutes ses formes : plantureuses, décadentes, moches, puant la bêtise, l’obscénité et le blasphème – ce qui étonne même un athée !
Au pays de Robespierre – certes « terroriste » mais de langage toujours châtié et de tenue toujours irréprochable -, nos actuelles « élites » fleurent le caniveau… et, en dépit de parfums coûteux, la chose est toujours malodorante. Toutefois en démocratie, il convient de respecter la vox populi. Si les immondices de la France des années 2020 sq. forment le spectacle « sons et images » que la Nation veut donner d’elle-même et des élus qu’elle a désignés pour faire semblant d’administrer l’État, c’est fort bien. Inclinons-nous devant les pitres et l’ordure verbale.