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Journée mondiale du terrorisme : l’ONU “oublie” les attentats islamistes

ONU terrorisme victimes
En 2017, l’ONU a décrété que le 21 août serait « La journée internationale du souvenir et de l’hommage aux victimes du terrorisme » ; ce qui, finalement, n’engage pas à grand-chose. Une déclaration qui serait par ailleurs plus convaincante si elle ne passait sous silence certains attentats terroristes.

Ainsi, cette année, dans l'exposition organisée dans ses locaux jusqu'au 27 août, nulle trace de ceux du Musée Bardo, le 18 mars 2015, en Tunisie. Ni de celui perpétré dans le même pays, sur la plage de Sousse, le 26 juin suivant. Pareillement, il n’est nullement fait mention de la tuerie de Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015 et de celle du Bataclan, quelques mois plus tard, le 13 novembre. Condamner le terrorisme ? Pourquoi pas. Mais il convient alors de condamner « tous » les terrorismes, sans oublier qui ils sont et pourquoi ils se battent. En l’occurrence, le compte n’y est pas.

De l’art de ne pas nommer les terroristes

Ce qui fait dire à Renée Fregosi, philosophe et politologue, dans Le Figarovox de ce 21 août : « À l’ONU, il est malvenu de critiquer les terroristes islamistes. » Et la même de poursuivre : « Le plus choquant reste sans doute le silence assourdissant sur les récents massacres de masse perpétrés en territoire israélien par le Hamas et d’autres groupes terroristes palestiniens le 7 octobre 2023. »

Si l’on résume, le “Machin”, tel que jadis défini par le général de Gaulle, n’est plus une chasse gardée occidentale. Du temps de la Guerre froide, les choses étaient effectivement plus simples. D’un côté, l’empire du « monde libre » ; de l’autre, celui du « mal » communiste. Aujourd’hui, le monde est devenu multipolaire. L’Occident, qui a régné près d’un siècle durant sur la planète, n’est plus en mesure d’imposer sa loi. Résultat ? Ce que l’on surnomme « le Sud global », fait entendre sa voix, qui n’est pas tout à fait celle des USA. Un affrontement qui n’est pas seulement géopolitique, mais aussi d’ordre civilisationnel.

Israël, victime collatérale des USA ?

Hormis sa puissance militaire, toujours crainte, mais moins terrifiante que naguère, cet Occident incarne principalement tout ce que le reste du monde voue aux gémonies : mariage homosexuel, avortement de masse, affaissement des valeurs religieuses et perte du sens commun le plus élémentaire en voulant qu’un homme puisse se changer en femme et inversement. Bref, confondant parfois Europe et Occident, ce « Sud global » n’éprouve plus que mépris pour ce que le dominateur d’hier est devenu aujourd’hui. Sans surprise, l’État hébreu est mis dans le même sac. Désormais devenu pour certains symbole de Gay Pride, ou de cette rave-party organisée à quelques centaines de mètres de la Bande de Gaza, l’un des théâtres de la boucherie du 7 octobre 2023 perpétrée par les terroristes du Hamas.

Nicolas Gauthier

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