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« Nous n’avons pas de temps à perdre avec des débats sur la théorie du genre »

« Nous n’avons pas de temps à perdre avec des débats sur la théorie du genre »

Mercredi dernier, la commissaire européenne aux affaires intérieures, Ylva Johansson, a présenté sa proposition de révision de la directive de 2011 visant à lutter contre la maltraitance des enfants en ligne à la commission de la justice et des affaires intérieures (LIBE) du Parlement européen.

Le député français du RN Fabrice Leggeri (Patriotes pour l’Europe), ancien chef de Frontex, a exprimé son opposition à l’implication de la commission parlementaire des droits de la femme et de l’égalité des genres (FEMM) dans le processus législatif.

« J’ai été surpris d’apprendre que des collègues de la commission FEMM souhaitaient être associés à cette procédure, qui est clairement liée au droit pénal. Nous craignons que leur implication ne ralentisse le travail de la LIBE et, en outre, n’introduise une controverse idéologique dans nos efforts ».

Sa position est partagée par son groupe et des membres d’autres partis de droite, a déclaré M. Leggeri à Euronews.

Les règles du Parlement européen permettent à d’autres commissions de participer au processus. Alors que la commission LIBE est responsable de la proposition, la commission FEMM pourrait soit offrir un avis non contraignant, soit devenir une commission mixte, partageant le même pouvoir de négociation sur le texte.

M. Leggeri a souligné :

« Nous n’avons pas de temps à perdre avec des débats sur la théorie du genre ». « Ce sont des discussions qui conviennent aux salons universitaires, mais pas à l’élaboration de lois. »

https://lesalonbeige.fr/nous-navons-pas-de-temps-a-perdre-avec-des-debats-sur-la-theorie-du-genre/

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