par Dominique Delawarde
Malgré la multiplication des annonces de l’Occident otanien, d’envoi d’aide militaire ou financière à l’Ukraine, les forces russes continuent d’avancer inexorablement sur le front du Donbass. Elles ont repris l’initiative dans la région de Koursk.
Une analyse intéressante de Alexander Mercouris sur SaneVox montre que l’incursion ukrainienne à Koursk sert, d’une certaine manière, les intérêts de Vladimir Poutine. En effet, celui-ci qui s’est toujours montré ouvert aux négociations de paix avant l’opération spéciale et à son tout début, n’est probablement plus pressé de les voir débuter dans les circonstances actuelles. Le temps (de guerre) joue aujourd’hui en faveur de la Russie en accélérant le déclin économique de l’Occident otanien et en favorisant la montée en puissance de la multipolarité (BRICS 10 sous présidence russe).
L’Inde et le Brésil (membres des BRICS) faisaient pression sur la Russie pour entamer les négociations de paix au plus vite. L’opération ukrainienne de Koursk a évidemment allégé, voire suspendu ces pressions amicales qui finissaient par irriter Poutine. Grâce à l’opération de Koursk, la Russie agressée sur son sol peut désormais prendre tout son temps pour mener à bien les objectifs affichés et «les objectifs plus confidentiels» de son opération spéciale en Ukraine.
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