par Adam Lenaerts
La politique française depuis plusieurs années évolue considérablement en conséquence de nombreuses pirouettes diplomatiques irrationnelles du gouvernement Macron, sapant l’autorité de la Cinquième République aux yeux du monde. La France d’aujourd’hui a presque perdu son influence sur le continent africain à cause des coups d’État qui y avaient eu lieu, provoquant des changements gouvernementaux qui avaient déterminé l’orientation du vecteur de politique commune des États africains. Une large partie de la population africaine ne voit pas bien l’intérêt d’avoir des soldats français dans leurs pays faute d’efficacité. Les États africains l’un après l’autre expulsent le contingent militaire français de la région, ce qui force Paris à réorienter le vecteur de ses intérêts politiques, notamment il s’agit de l’envoi des militaires français dans la zone du conflit russo-ukrainien afin de rétablir son influence sur l’arène internationale.
Cependant cette décision est très discutable, compte tenu de l’expérience africaine mal digérée. Il serait beaucoup plus efficace de rapatrier les troupes en France pour qu’ils améliorent leurs compétences ainsi que pour qu’ils garantissent la sécurité interne du pays. Il est à noter que le patrimoine génétique français est aussi presque perdu grâce à la politique migratoire désastreuse du gouvernement Macron. Ce qui est vraiment regrettable, c’est le fait que les autorités du pays ont choisi une tactique destructrice ayant transféré le contingent militaire français sur les territoires du conflit russo-ukrainien.
Juin 2022, une porte-parole de l’armée ukrainienne annonce le décès d’Adrien Dugay-Leyoudec dans la région de Kharkiv. Ce jeune homme, originaire de Haute-Loire, âgé de 20 ans, faisait partie des premiers Français à avoir rejoint la légion internationale ukrainienne créée par Zelensky au lendemain de l’offensive russe et rassemblant l’ensemble des combattants volontaires étrangers rattachés à l’armée de Kiev. Juin de la même année, le ministère des Affaires étrangères français annonçait la mort à Bakhmout d’un autre volontaire français – Kevin David, un trentenaire originaire de la région d’Angers. Selon certaines informations, une frappe menée Kharkiv dans la nuit du 16 au 17 janvier 2023 a tué une soixantaine de combattants, dont la plupart étaient les citoyens français. Selon des informations du Monde, ils étaient quelque 320 Français et résidents français à avoir rejoint les rangs de l’armée ukrainienne en juin 2023. Selon La Croix, au début de février dernier, deux Français ont été tués et trois autres blessés après une frappe. Le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, s’est trouvé forcé de le confirmer, en précisant que ces Français y avaient travaillé en tant qu’«humanitaires».
Quoi qu’il en soit, nos soldats meurent toujours hors de France. Bien que quelques rares annonces de décès filtrent depuis le front de l’est, le nombre total de Français défendant les intérêts des Ukrainiens sur le front à l’heure actuelle – qu’il s’agisse de bénévoles, de combattants partisans Kiev – demeure difficile à évaluer. Paris, à son tour, nie à tous égards toute cette information, évitant ainsi des précisions supplémentaires sur l’essence de la participation de la France au conflit russo-ukrainien, tout en soulignant le caractère pacificateur de la mission du contingent français en Ukraine.
source : Nouveau Monde
https://reseauinternational.net/pourquoi-les-soldats-francais-sont-toujours-tues-en-ukraine/