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Le combat vital des idées

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Michel Festivi

Synthèse nationale a publié un excellent article de Thierry Decrusy tiré du site Polemia cliquez ici qui rappelle l’indispensable et nécessaire combat culturel qui doit impérativement précéder la victoire politique. Pas de victoire politique sans réussite dans le combat des idées, ce qui est un préalable absolu comme l’avait démontré Antonio Gramsci. 

Le problème provient du fait que nos hommes politiques classés à droite ou au centre refusent de défier les gauches sur le terrain mémoriel ou historique, ne comprenant pas l’importance qu’il y a de contrer nos wokistes, nos islamogauchistes en permanence. Dans plusieurs articles j’en ai donné de nombreux exemples. Ils ne le comprennent pas car ils sont dominés idéologiquement. 
 
Thierry Decrusy, pertinemment,  illustre ses considérations en revenant sur la propagation des idées communistes, malgré le fait que le PC atteint seul en cas d’élections à peine plus de 2% des voix. De manière clairvoyante, il va bien au-delà de ce score qui ne veut rien dire, en mettant en exergue la réussite de la fête de L’Humanité par exemple. On peut rajouter le ralliement aux idées communistes d’hommes comme Edouard Philippe, Dominique de Villepin, Xavier Bertrand ou Amédée de Courson. Cela prouve que les idées qui émanent de la gauche et de l’extrême gauche vont bien au-delà de la mouvance gauchiste, elles ont accaparé les esprits.
 
La création du Nouveau Front populaire est l’illustration de la capacité des gauches à propager leur histoire 88 ans après 1936, alors que pourtant l’expérience d’alors avait conduit la France au désastre économique et militaire. La capacité des gauches à relayer des mythes est phénoménale. Les idées communistes irradient la société toute entière. Il suffit de se rappeler les instants révolutionnaires de la lamentable cérémonie des jeux olympiques qui ne faisait que reprendre les allégories de la terreur, l’un des soubassements du substrat métapolitique de nos adversaires.
 
Lorsque j’ai publié cette année mon livre sur la désinformation autour du PC « F », certains dans notre camp m’ont fait ce reproche implicite : Pourquoi revenir sur l’histoire mensongère du PC alors qu’il ne représente plus une menace ? C’est tout à fait faux. Les idées communistes ont toujours largement pignon sur les radios et télévisions et dans la presse et reviennent systématiquement en boomerang. Mettre à bas l’histoire du PC « F » c’est saper l’un des fondements des doxas des gauches, c’est très important, car cela permettrait de remettre beaucoup de choses en question et d’affaiblir le camp qui se glorifie en permanence d’être le camp du bien. Un camp affaibli et sur la défensive ne peut plus donner toute sa mesure et sa force. 
 
En Espagne par exemple, le Parti populaire, parti de centre droit, vient de voter avec toutes les gauches espagnoles l’interdiction de la Fondation Francisco Franco qui jouait un rôle essentiel dans le combat mémoriel du pays pour contrer l’histoire officielle qui sévit en Espagne, seul Vox s’y est opposé. Le PP a donc définitivement perdu la bataille en reprenant à son compte les thèmes socialo-communistes et en se rendant corps et biens par avance. Même s’il revenait au pouvoir, il continuerait une politique qui favorisera toujours la gauche, et ce sans aucune rupture d’aucune sorte.
 
Dans mon livre je donne plusieurs exemples qui démontrent que sur tous les points chers au PC, on peut anéantir toutes leurs constructions de mensonges, de l’affaire Guy Môquet en passant par Georges Guingouin, ou Marcel Paul, Georges Marchais, Jacques Duclos, Maurice Thorez, Pierre Cot, tous ces personnages et bien d’autres qui ont trahi la France et les Français. Ils  sont toujours adulés par nos communistes d’aujourd’hui encore, qui nous racontent des histoires à dormir debout en injuriant et en apostrophant ceux et celles qui voudraient les contrer, car ils se sentent soutenus par des hommes et des femmes qui sont censés être leur adversaires mais qui en réalité font leur jeu. Montrer par exemple que le PC « F » fut anti sémite, pro-nazi, délateur et traître à son pays n’est pas anodin. 
 
Enfin, je voudrais terminer par un petit point historique intéressant. Thierry  Decrusy commence son article en nous remémorant une phrase célèbre qu’il juge pourtant apocryphe « quand j’entends le mot culture je sors mon revolver ».
 
Or cette maxime effectivement faussement attribuée à Goebbels ou à Goering, n’est pas apocryphe en réalité . Elle a été écrite par un écrivain nazi, Hanns Johst qui écrivit une pièce de théâtre au début de l’année 1933 intitulée Schlageter. Cette pièce fut jouée le 20 avril 1933 en l’honneur, si j’ose dire, d’Adolf Hitler tout nouveau chancelier, qui fêtait ce jour là ses 44 ans. Schlageter n’était pas nazi, il fit une superbe Première Guerre, se bâtit ensuite dans les corps francs notamment contre les communistes et lutta contre les forces françaises qui a partir de 1923 envahirent la Ruhr pour forcer l’Allemagne à payer les réparations de guerre. Ce sont les Français qui vont le condamner à mort et le fusiller en 1923. Il deviendra sous la république de Weimar, puis ensuite sous le régime nazi un symbole du patriotisme allemand. 
 
Profondément catholique, Albert Léo Schlageter n’aurait sans doute jamais adhéré au nazisme, mais les morts ne peuvent plus se défendre c’est bien connu. Dans cette pièce, un personnage lance à Schlageter « quand j’entends le mot culture, je débloque le cran de sûreté de mon browning… » (acte 1, scène 1). En 1945, tous les monuments et symboles à la gloire de Schlageter, qui était mort 10 ans avant l’arrivée d’Hitler  au pouvoir seront détruits. Le combat mémoriel consiste aussi à rappeler en permanence que les crimes du communisme qui ne furent jamais jugés, firent plus de 100 millions de morts, et toujours redire que le communisme a tué avant, pendant et bien après le nazisme et que cela continue en Corée du Nord, à Cuba, en Chine populaire, et dans d’autres contrées. Jamais le PC « F » n’a accepté de reconnaître devant le parlement français ou européen les crimes de l’idéologie marxiste-léniniste comme par exemple l’Holodomor Ukrainien des années 1932/1933, plus de 5 millions de morts dont des enfants voire même des bébés, avec des scènes de cannibalisme avérées, du fait de la famine voulue et provoquée par les soviétiques, sur ordre de Staline. Chaque fois que les crimes du communisme ont été condamnés le PC « F » ou les LFI par exemple ont refusé de le faire. 
 
Le combat mémoriel est  un impératif de tous les jours. 

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