Michel Festivi
La faiblesse de notre État est incommensurable. La démission de nos autorités est permanente. L’école, l’université, et le sport sont des terrains de jeux privilégiés des islamistes. Il faut dire que ne rencontrant quasiment aucune résistance, ils s’en donnent à cœur joie, dans la geine, il n’y a pas de plaisir, comme le dit le dicton populaire.
C’est ainsi, qu’aux championnats du monde de lutte (United World Wrestling), qui se sont déroulés début octobre à Astana au Kazakhstan, « une française », Sana Ndiaye, a pu en toute impunité et en contravention totale avec la loi, concourir en hidjab et monter officiellement sur le podium, toujours voilée de sa tenue islamiste. Elle a en effet obtenu une médaille d’or en jiu-jitsu et une d’argent en grappeling, une discipline de la lutte paraît-il.
Or, la règlementation interdit absolument toute manifestation religieuse ostentatoire, et on apprend que cette jeune fille de 17 ans, avait été exclue de la Confédération française de jïu-jitsu brésilien et de celle de judo en 2023 et ce à cause du port du voile. Pourquoi et dans quelles conditions a-t-elle été autorisée à défendre les couleurs de la France, sans respecter l’interdiction du port du vêtement islamique ? Pourquoi les responsables de cette fédération n’ont-ils pas été réprimés sur le champ ?
Déjà, en juillet dernier, au moment des jeux olympique, une athlète « française », Sounkamba Sylla voulait participer avec son hidjab. La ministre des sports, l’insignifiante Oudéa-Castera avait rappeler en élevant la voix « un représentant d’une équipe de France est soumis à une exigence de neutralité qui empêche le port d’un signe religieux ostensible ». Devant l’extrême dureté du propos, cette jeune femme avait finalement caché son voile sous une casquette ! Bien sûr, rien ne se passa, et la ministre remisa son courroux. La sportive aurait dû être immédiatement exclue si un peu de courage politique existait...
En juin 2023, le Conseil d’État, prenant pour une fois son courage à deux mains, avait pourtant édicté, suite au recours de deux associations faisant de l’entrisme islamique au sein de la Fédération française de football que : « le principe de neutralité du service public s’applique aux fédérations sportives qui sont en charge d’un service public... Leurs agents et plus généralement toutes les personnes sur lesquelles ils ont autorité doivent s’abstenir de toutes manifestations de leurs convictions et opinions personnelles. Cette obligation de neutralité s’applique également à toutes les personnes sélectionnées dans une des équipes de France lors des manifestations et compétitions auxquelles elles participent ».
La déliquescence de l’État est doc totale, ni la loi ni la jurisprudence ne sont appliquées. Le représentant français de cette discipline de Lutte, se retranche lâchement derrière la fédération internationale qui autoriserait, selon lui, le port de l’hidjab. Pourtant, Sana Ndiaye avait été exclue du pôle espoir de l’équipe de France, car elle devait signer une charte au terme de laquelle, elle ne pouvait pas combattre voilée. Elle a reçu le soutien du Collectif contre l’islamophobie en Europe qui est clairement dans la mouvance Frériste, le terme « islamophobie » le prouve, cette sémantique est dans l’orbite des Frères musulmans. De plus, le club sportif de Sana Ndiaye a aussi été exclu par la Confédération française par sa commission éthique, anti-radicalisation politique et religieuse. Ce club, se situant a Neuilly- sur-Marne dans le 93, aurait selon une source policière, rapportée par le Figaro, été signalé aux services de renseignements. Ce club a été fondé par le père de Sana, Gary Bilal. Il avait notamment comme « éducateur sportif », un dénommé Taieb Bouhessane, qui, sur Instagram, annonçait organiser des compétitions sportives a destination de tous, donc « des petites filles voilées ». Il a aussi été exclu par la Confédération, mais continuerait ailleurs son prosélytisme.
L’araignée islamiste tisse donc sa toile en quasi-totale impunité. La Confédération aurait reçu de multiples témoignages, des captures d’écran sur plusieurs clubs en France et un responsable aurait indiqué au Figaro « On a eu des pressions pour que les compétitions s’arrêtent aux heures de la prière. On doit souvent vérifier que les vestiaires ne se transforment pas en salle de prière. Certains clubs veulent que les filles s’entrainent entre elles, voilées, avec un entraîneur femme, et qu’il n’y ait aucun contact visuel avec les garçons. Il y en a même qui organisent des séminaires de jiu-jitsu couplés avec un pèlerinage à La Mecque ! On a l’impression d’être un peu seul à faire appliquer la loi. ».
Que fait le ministère des sports ? Que fait le ministre des sports ? Les autorités françaises sont complètement aux abonnés absents, alors qu’ils ont tous les moyens juridiques pour intervenir fermement. C’est un scandale absolu, un de plus me diriez-vous. A quoi sert le fameux « Conseil des sages de la laïcité », auquel appartient le sociologue Médéric Chapitaux, auteur d’un livre courageux, Quand l’islamisme pénètre le sport, publié aux PUF en 2023, et qui réclame, lui, une application stricte de la loi et de la jurisprudence. Le fait que le ministère des sports, contacté par Le Figaro, à la suite de son article publié le 22 octobre, n’est pas voulu réagir, en dit long sur l’inanité de nos gouvernants qui malgré leurs beaux discours trompeurs, ne font rien pour combattre et contrer l’emprise islamiste. LFI serait-il déjà au pouvoir ? Cf « Athlètes voilées, prières dans les vestiaires...La lutte, ce sport gangréné par un islam conquérant » Le Figaro du 22 octobre.