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100 millions pour les JO, 100 millions pour le Liban, la fête continue…

Le même jour, nous apprenons que notre bienheureux Président a dépensé plus de 100 millions pour le rayonnement de la France dans une fête olympique trois fois plus chère que celle des Anglais. Nous apprenons que sa majesté a décidé de généreusement donner 100 millions au Liban. Bref, le généreux Macron continue de dépenser, de dépenser, de dépenser encore.

Pour les J.O., c’est trop tard. La dépense est faite, mais elle en dit long sur la mégalomanie du Président et son désir de briller aux frais de la princesse infortunée : la France. Pour le Liban, c’est de nouveau le signe de la seule arme d’un président qui ne sait toujours pas ce que veut dire la diplomatie de la culture et de l’intelligence. Il ne connait que celle de la compromission et du porte-monnaie que nous pratiquions pour maintenir notre présence « coloniale » en Afrique avec le succès connu. Rappelons que notre vénéré Président est venu faire plusieurs fois des leçons de morale au Liban, avec les succès que l’on sait.

Comment se fait-il que le Premier ministre laisse faire ? Alors que nous sommes en crise profonde à propos du budget de l’Etat, Macron engage des dépenses de manière insolente, alors que nos députés discutent pied à pied d’un budget qui devrait être exemplaire. Comment se fait-il donc que le Premier ministre ne prend pas la parole pour arrêter la folie ? Rien, le silence le condamne à la censure, car Macron continue de se moquer des Français. On perpétue l’AME, on perpétue l’accueil des migrants mineurs, on ne renvoie toujours pas les quelques dizaines de milliers de condamnés de droit commun dans leur pays d’origine pour vider les prisons et faire supporter aux nations leurs citoyens. Rien, pas une économie réelle et juste.

Alors la fête continue, l’oligarchie continue sa vie dispendieuse en toute légèreté. C’est une provocation aux Français, c’est une insulte au travail qui est la seule source de la richesse que nous confisquons et partageons avant même de la créer. Rompre avec le socialisme est une urgence absolue, rompre avec la dépense présidentielle de même. S’interdire le détournement de l’argent public dans les corruptions internationales en Ukraine, au Liban ou ailleurs, dans le financement des projets des copains de la French Tech par exemple.

Nous attendons à court terme que les députés prennent leurs responsabilités pour défendre le citoyen. Il est contributeur aux contributions et non pas gueux taillable et corvéable par l’impôt. Faut-il rappeler à tous les élus de la République que la Révolution avait pour but de nous libérer du fardeau absurde de l’impôt injuste. Or, l’aristocratie oligarchique, qui a pris le pouvoir dans ce pays, pratrique comme sous l’Ancien Régime. Faudra-t-il une nouvelle révolution ou les députés sont-ils nos représentants ? La question est aujourd’hui ouverte. Les temps révolutionnaires peuvent être salutaires. Messieurs les députés, courage !

Pierre-Antoine Pontoizeau

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