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Le fonctionnaire éternel bouc émissaire

Guillaume Kasbarian, ministre de la Fonction publique veut s’attaquer aux jours de carences dans la fonction publique et passer de un à trois, source selon lui d’inévitables économies, là où la logique commanderait d’aligner tout le monde sur les fonctionnaires. Ce gouvernement cherche des milliards un peu partout et là, il tient un sujet sérieux, c’est du moins ce qu’il prétend. Voilà une idée merveilleuse, et qui devrait permettre de combler rapidement les 3000 milliards dépensés à tort et à travers depuis des années. Les mêmes méthodes, les mêmes recettes encore et toujours, mais l’important n’est pas d’être efficace, mais de marquer les esprits, créer le bourdonnement médiatique qui donnera l’impression que l’on s’intéresse aux vrais problèmes.

Quoi de mieux que de cibler les fonctionnaires, éternels boucs émissaires en temps de crise, ceux qui ne font rien et sont payés grassement, pour plus tard regretter ou déplorer la Bérézina des services publics, leurs indigences chroniques. Pourtant ce n’est pas faute d’avoir fait des réformes, en supprimant nombres, d’officines, fermant les accueils au public, pour ne laisser qu’un numéro ou il faut taper un chiffre sur son clavier pour obtenir un semblant de réponse, éloignant un peu plus l’usager du service, rendant plus hermétique cette administration qui ne cesse de s’écarter du citoyen tout en multipliant les normes, voulues par l’UE. S’il est peut-être utile d’harmoniser les pratiques en matière de carences, n’est-il pas plus urgent de s’attaquer aux dépenses totalement inutiles, engendrées pour le faste et l’orgueil de nos dirigeants ? Était-il nécessaire d’envoyer 120 personnes au Maroc pour y entendre et voir ce qui marquera une fois de plus toute la haine que Macron porte à la France, à son histoire, à son peuple, et même au-delà de nos frontières puisqu’il s’en est pris à l’Espagne balançant volontairement des contres vérités sur la magnifique cohabitation entre musulmans et chrétiens dans cette époque, qu’il juge comme bénie, alors qu’elle s’est terminée par une guerre civile.

Il méprise la France, ne rate jamais une occasion de le marteler, sans pour autant omettre de taper dans les caisses de l’état honni, pour s’assurer un train de vie de prince. Et c’est cet individu que les parlementaires ont protégé de la destitution, honte à eux. Ne serait-il pas plus louable monsieur le ministre de s’attaquer justement à ces dépenses, de contrôler les déplacements du prince, quitte à mettre en place des quotas, histoire d’éviter d’envoyer trois avions avec une délégation composée surtout de copains aux frais de la princesse. Mais c’est vrai qu’il est plus facile de jeter en pâture aujourd’hui les fonctionnaires. Et demain qui ? Qu’est-il envisagé pour les parlementaires qui excellent dans l’absentéisme ce qui nous vaut des images devenues banales d’hémicycles quasiment vides ? Où sont-ils ceux qui exigent vertus et sacrifices au bon peuple ? Eux qui n’hésitent pas à s’augmenter pour les besoins de leurs fonctions ? C’est vrai qu’ils travaillent dur, et tard, souvent des lois importantes sont votées en pleine nuit, par une poignée d’insomniaques… L’abnégation de ces gens forcerait le respect, si nous n’étions pas dupes de ce cirque. Et si monsieur le ministre vous envisagiez de montrer l’exemple, serait-ce faire offense au statut d’élus que d’exiger la présence de tous les députés pour voter les lois ? Déjà que vous vous affranchissez de présenter un casier judiciaire vierge, chose que vous imposez à ces fameux fonctionnaires que vous avez dans le collimateur. À eux l’exemplarité, à vous l’indulgence en toute circonstance n’est-ce pas. Mais cet effort est visiblement au-dessus de vos forces. Il serait temps de changer les règles de présence des élus, qu’ils soient contraints de siéger et que hors cession ils soient dans leurs circonscriptions ne serait pas aberrant, et que l’on ne vienne pas nous seriner avec la nécessité d’être sur le terrain. Ils ont des suppléants, des attachés qui peuvent parfaitement faire le lien, entre eux et le terrain.

Des réformes pour récupérer de l’argent, et non pour en trouver avec des impôts ou des taxes supplémentaires, il y en a, et nous en avons listé au RPF de quoi économiser plus de 100 milliards sans augmenter les impôts. Mais il semble qu’il soit toujours tabou de s’attaquer à ces agences qui ne servent à rien, aux subventions qui financent souvent les copains, armée nécessaire au pouvoir pour porter la bonne parole, qui l’est de moins en moins au regard des événements et de la réalité qui frappent chaque citoyen avec la violence de l’implacable vérité, là où le mensonge ne réussit plus à donner le change. Encore un petit effort monsieur le ministre et vous parviendrez nous en sommes certains, à faire des vraies économies : fraudes fiscales et sociales, aides à la presse, etc…Les solutions existent, mais il faut regarder du bon côté.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com

Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2024/11/01/le-fonctionnaire-eternel-bouc-emissaire/

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