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La fin de règne des incapables a sonné

Comment osent-ils encore la ramener ? Ceux qui ont précipité la France dans le grand effondrement, civilisationnel et économique, devraient rendre des comptes pour incompétence et trahison. Au lieu de quoi, les saccageurs sont toujours là, à faire obstacle aux reconstructeurs. Cela fait cinquante ans qu’ils pavanent : de pères en fils, les dirigeants exhibent leur progressisme pour effacer les traces du passé. Ils ressemblent à la prophétie de Jérémie « Ils détruiront tout. Ce qu’ils ne connaissent pas, ils le briseront ; ce qu’ils connaissent, ils le saliront ». Les démolitions ont été si rondement menées que se revendiquer conservateur devient une curiosité : préserver qui, quoi, où ?

La déculturation a fait son œuvre : les riches ne sont plus que des pauvres avec de l’argent, comme l’avait prédit Nicolas Gomez d’Avila. La gauche béate erre parmi les ruines, yeux clos. Les plus lucides des « antiracistes » déplorent l’islam judéophobe et sexiste. Mais ces tartuffes hurlent à la xénophobie contre ceux qui mettent en garde contre l’immigration colonisatrice. Non contents de subir une libanisation accélérée de leur pays, les Français vont devoir de surcroit éponger financièrement l’irresponsabilité des flambeurs qui ont endetté la nation pour acheter la paix sociale. La fin de règne des incapables a sonné.

Les faillis doivent partir. Et avec eux les idéologues universalistes de la post-nation. La crise politique, dont Michel Barnier est l’expression transitoire, est le résultat d’une réaction nostalgique. La « sottise des gens intelligents » (Jacques Julliard) est devenue insupportable. Leur légèreté a fait de la nation une proie à saisir. C’est dans le vide culturel et spirituel, aggravé par les casseurs de frontières, que prospère la civilisation conquérante d’Allah. Elle a pris opportunément Marx comme allié, avec la collaboration de l’extrême gauche déboussolée. La puissance de l’envahisseur se mesure à l’insécurité qui entoure à nouveau, après la première Occupation nazie, la présence juive en France. Israël, sous le feu djihadiste, est considérée comme plus sûre pour les Juifs qui partent la rejoindre. « Des héritiers sans testament sont des brandons de destruction », prévient Bérénice Levet (1) en dénonçant les trous de mémoire des déconstructeurs. Levet cite Anna Arendt « C’est précisément pour préserver ce qui est neuf et révolutionnaire dans chaque enfant que l’éducation doit être conservatrice ». Mais rien n’est à attendre des fossoyeurs qui haïssent la France enracinée et son ancienne Ecole hypermnésique. La question est de savoir si les Français, qui a 64% « aimeraient que leur pays redevienne comme autrefois », peuvent être à la hauteur de la brutale résistance qui, seule, arrêtera le désastre. 82% ont une mauvaise opinion des partis. Une rupture avec le vieux monde politique est à mener à son terme. Une minorité peut suffire.

Le sursaut reste à portée de main. Il se lit dans ce que les censeurs appellent la « lepénisation des esprits ». L’effondrement des mondialistes donne raison à ceux qui avaient prédit leur échec. Les infréquentables prennent des allures de visionnaires. La politique anti-immigration de l’italienne Giorgia Meloni, honnie par la bien-pensance, sert de modèle à la France et à l’UE. La Hongrie de Viktor Orban, qualifié d’antisémite par la gauche, a été choisie par Israël pour accueillir en sécurité, le 10 octobre, le match de football Israël-France. L’Etat hébreu et ses citoyens-soldats s’affirment, aux yeux des peuples vulnérables, comme exemplaires dans leur défense de la nation, de son identité, de sa religion, de ses frontières : tout ce que rejette, en France, une partie de l’intelligentsia affirmant sa judéité. Celle-ci bannit le RN, qui défend les mêmes valeurs qu’Israël. Si Benyamin Netanyahou gagne sa guerre contre l’islamisme apocalyptique des mollahs, les démocraties pourront lui dire merci, et Macron pourra s’excuser de sa lâcheté. Tout ira plus vite encore si, le 5 novembre, Donald Trump l’emporte. La possible victoire du « fasciste », selon Kamala Harris, serait un séisme tant les « élites » n’envisagent pas de voir le paria revenir à la Maison Blanche. A quelques jours du scrutin, Kamala Harris talonnait son adversaire dans sept Etats pivots, sans enclencher l’enthousiasme.

La révolte des autochtones est un puissant appui pour ces résistants, bêtes noires du conformisme. (La suite sur Causeur de novembre)

(1) Penser ce qui nous arrive avec Hanna Arendt, L’Observatoire

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