La Nouvelle vague conservatrice balaye le vieux monde progressiste. La nette victoire de Donald Trump, officialisée ce mercredi à 8h25 en Floride par le gagnant, entouré de ses proches, porte un coup d’arrêt au despotisme de la gauche prolophobe et donneuse de leçons. Le séisme américain aura ses répercussions en France auprès d’un camp du Bien méprisant pareillement les faibles et injuriant les contestataires. C’est une révolution que la victoire de Trump a enclenchée. Elle est l’aboutissement d’une colère populaire souvent décrite ici. Ce bouleversement est également la revanche des parias, à travers la consécration démocratique du premier d’entre eux.
Cette révolte des peuples maltraités est commune aux Etats-Unis, à la France et plus généralement à l’Europe. L’échec sans appel de Kamala Harris, candidate de substitution à Joe Biden, est celui d’un système sclérosé qui se croyait inébranlable. La fin d’un monde tyrannique s’écrit actuellement. Sa chute entraine celles des médias manichéens et des saccageurs wokistes au service des minorités sexuelles et ethniques. Ce désaveu concerne également la presse française qui aura majoritairement démontré son conformisme élitiste et son incapacité à entendre la détresse existentielle des Oubliés. La stratégie de la peur, développée par les Démocrates paniqués laissant croire au retour du fascisme en cas de victoire républicaine, a été comprise par les électeurs comme une désinformation. Le confortable « Tout sauf Trump » a été vu comme l’imposture de trop par des citoyens sensibles au pragmatisme du candidat honnis des puissants.
Pour les souverainistes français, la revanche de Trump peut faire espérer pareillement une accélération du réveil de la classe moyenne, encore pour partie impressionnée par la propagande officielle et ses diabolisations. Pour avoir mis à bas la dictature du politiquement correct, la révolution conservatrice américaine est une délivrance. Elle s’apparente symboliquement à la chute du mur de Berlin qui avait été ébranlé par la glasnost soviétique et sa nouvelle approche du réel. La parole réaliste apporte un souffle nouveau au mouvement réactif qui, en France, s’élabore depuis des décennies autour du retour aux frontières, de la protection des vulnérables, de la défense des identités, de la lutte contre l’immigration colonisatrice. Les faux démocrates qui veulent voir du populisme dans les expressions populaires se trouvent ringardisés par leur suffisance. De ce point de vue, Emmanuel Macron est confronté à un mouvement de fond qui remet en question sa politique mondialiste et supranationale. Quand Trump déclare, ce matin à West Palm Beach, qu’il veut « aider à guérir » des Etats-Unis et à « tout réparer » en commençant par les frontières, il parle avec des mots que comprennent ceux qui estiment que la politique marche sur la tête depuis 50 ans. Ce retour au bon sens, bête noire des doctrinaires et de l’intelligentsia, serait la meilleure des options pour une renaissance nationale. Il n’y a certes pas de Trump français, mais le désir des gens de continuer à vivre dans une France familière est le même qu’aux Etats-Unis.
Mon intervention de mardi matin sur Ligne Droite (Radio Courtoisie). Mon intervention sur CNews (14h-15h)
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