par Daria Petliaeva.
Dans une récente étude publiée le 1er octobre dans la revue Antiquité, des archéologues britanniques et espagnols ont examiné les vestiges ostéologiques trouvés dans la ville de La Hoya, en péninsule ibérique, massacrée à l’Âge du fer. Une découverte qui fait la lumière sur la nature et l’ampleur de la violence dans l’Europe préhistorique.
Mise sur pied afin d’examiner les fouilles de la ville de La Hoya, située dans le centre-nord de la péninsule ibérique, une récente étude d’archéologues britanniques et espagnols met en relief la problématique de la violence durant les époques anciennes. L’étude publiée le 1er octobre dans la revue spécialisée Antiquité présente de nouvelles preuves d’une « guerre organisée à grande échelle entre des populations préhistoriques et protohistoriques », dont le cas du massacre de La Hoya est un exemple parlant.
« Entre le milieu du IVe siècle et la fin du IIIe siècle avant J.-C., le site a été soumis à une violente attaque, ses habitants ont été tués et la colonie a été incendiée », indique l’étude.
Dans leur article, les chercheurs ont résumé l’examen complet de 13 squelettes découverts sur le site en présentant les analyses ostéologiques : décapitations, amputations et autres blessures graves.
Preuves d’un massacre
Pour les archéologues, le massacre de La Hoya est « un cas de conflit entre des communautés locales rivales », qui témoigne de « l’ampleur et de la nature de la violence dans l’Europe à l’Âge du fer ».
« La gravité de l’attaque et la précipitation de la fuite des habitants est attestée par les squelettes de personnes et d’animaux qui ont été trouvés abattus dans les rues, des maisons avec de la nourriture, des objets d’artisanat et des objets personnels soudainement abandonnés », détaille l’étude.
Il est à noter que le site de La Hoya a été découvert en 1935 et fouillé pour la première fois en 1973.
source : https://fr.sputniknews.com