Dimanche, le Rassemblement national a constaté, dans un communiqué, que le gouvernement avait mis « fin à la discussion» sur d’éventuelles modifications de ce PLFSS, suite aux déclarations du ministre du Budget Laurent Saint-Martin dans Le Parisien. Ce lundi matin, le Premier ministre a annoncé qu'il renonçait aux mesures de déremboursements prévues dans le PLFSS, comme le demandait Marine Le Pen. Néanmoins, cette dernière a exigé que toutes les retraites soient indexées à l'inflation dès le 1er janvier 2025 alors que le PLFSS prévoit une indexation en deux temps (1er janvier pour tous le retraités et 1er juillet 2025 pour les retraités les plus modestes). Une désindexation partielle des retraites sur l'inflation, maintenue par Michel Barnier, qui constitue une « ligne rouge absolue », selon les mots du député RN Jean-Philippe Tanguy.
Après l'intervention du rapporteur général du budget de la Sécurité sociale, du président de la commission mixte paritaire et du ministre du Budget Laurent Saint-Martin, le Premier ministre, à son tour, et après une interruption de séance, Michel Barnier est monté à la tribune de l'Assemblée nationale pour annoncer qu'il déclenchait l'article 49.3, engageant la responsabilité de son gouvernement. De son côté, le NFP, estimant qu'il n'a pas été entendu par le gouvernement au sujet de ce PLFSS, va déposer une motion de censure. Gaëtan Dussausaye, député RN des Vosges, a annoncé sur le plateau de LCP que le RN voterait la censure. Une annonce confirmée sur X.