Se tromper est humain. S’enferrer dans l’erreur, en sachant qu’on se trompe, pour tromper les autres, est diabolique.
Un gaz bienfaisant qui pue l’œuf pourri
Greta la mongolienne du Grand Nord affirmait sentir et voir le CO2, invisible, incolore, inodore et sans saveur. Un gaz indispensable pour la végétation qui, sans cet apport combiné avec l’eau et le rayonnement solaire, périrait. Avec la biosphère qu’elle abrite.
Par contre, ceux qui lui faisaient rabâcher par cœur des slogans auxquels elle ne comprenait rien ne lui ont jamais parlé du méthanethiol, produit par la décomposition des matières organiques, tout particulièrement les algues au sens large, incluant le phytoplancton, et les bactéries contenues dans l’eau de mer.
Ce composé organosulfuré (formule CH3SH) sent la pourriture, et jusqu’alors on lui connaissait seulement l’utilité de « parfumer » le gaz domestique pour alerter en cas de fuites. On découvre maintenant son impact refroidissant sur le climat, qui s’avère être d’une ampleur insoupçonnée, en particulier au-dessus des océans. Et on commence à le mesurer.
Des chercheurs ont quantifié pour la première fois les émissions océaniques mondiales de méthylmercaptan, autre nom du méthanethiol. Mettant en évidence le rôle de l’océan mondial dans le changement climatique. Vers le froid. Et non pas vers le chaud !
De subtiles interactions qui échappent aux cuistres du GIEC
Les océans ne se contentent pas de capter et de redistribuer la chaleur du soleil, via les courants thermohalins et les vents saisonniers tels que les alizés et les moussons. Ils produisent aussi des gaz se diffusant en aérosols, avec des effets climatiques immédiats. En éclaircissant les nuages épais qui emprisonnent la chaleur, donc en atténuant le fameux effet de serre qui impressionne tant les ignares et les gobe-mouches.
La super star de ces gaz refroidissants est précisément le méthanethiol. Les chercheurs n’ont mesuré cette substance que récemment, car celle-ci est volatile comme un pinson, et ne doit sa relative densité qu’à un renouvellement permanent. Une étude exhaustive, publiée le 27 novembre 2024 dans la revue «Science Advances» est la première à quantifier ces émissions de sous-produits organiques essentiellement d’origine océanique.
Confirmant une hypothèse selon laquelle le plancton vivant à la surface des mers produit du soufre sous la forme d’un gaz, le sulfure de diméthyle, qui est le plus abondant composé biologique présent dans l’atmosphère. Où il s’oxyde et forme des particules groupées en aérosols. Amplifiés lorsque celles-ci s’agrègent pour participer à la formation de nuages fins.
Ces nuages accroissent l’albédo ou pouvoir réfléchissant de la terre, renvoyant une partie du rayonnement solaire vers l’espace et réduisant ainsi la chaleur retenue par l’atmosphère de la Terre. On parle de « bilan radiatif négatif ».
La planète se refroidit lentement grâce aux océans
Les auteurs de l’étude ont intégré les émissions marines de méthanethiol dans plusieurs modèles climatiques convergents, afin d’évaluer leurs effets sur le bilan radiatif de la planète. Partout présent, l’impact radiatif est plus notable dans l’hémisphère Sud, qui possède davantage de surfaces océaniques qu’au Nord de l’équateur.
Mais les cancres las du GIEC ne veulent rien entendre, et ils continueront sans doute longtemps à nous asséner leur pseudo-science. Alors que nous observons depuis des décennies que, dans le Pacifique Sud, les atolls dont le GIEC avait prédit en 1995 la submersion vers 2020, se maintiennent et se renforcent, tandis que le climat se refroidit.
Le cycle du soufre dans la formation des nuages, avec leur incidence sur les climats, dépend aussi des coraux qui vivent en symbiose avec de nombreuses espèces marines. Grâce au léger réchauffement climatique de 1,2° C depuis 1860, terminé aujourd’hui, les coraux ont produit dans les eaux chaudes plus de DMSP (diméthylsulfoniopropionate) que le plancton, favorisant la nébulosité en servant de noyau de concentration.
L’acidification des océans néfaste aux coraux aurait pu favoriser le réchauffement annoncé, mais à l’heure actuelle, le corail se régénère. Sa surface et son volume l’emportent sur les madrépores morts.
Les mensonges sur le Sahara
Une simple extrapolation des courbes de température et d’hygrométrie depuis 1950 ne portait pas à l’optimisme. Mais aucune suite de données récentes ne venait étayer les affirmations du GIEC, sinon des citations partielles et partiales cueillies dans une obscure étude publiée par un « Institut du Développement Durable » que personne ne connaissait. Une entité canadienne en quête de subventions, dont la communauté scientifique ignorait les travaux… Avec à sa tête un Marocain autoproclamé climatologue, auquel la justice de son pays s’intéresse.
Cet individu qui n’a aucune qualification scientifique prétend étudier les risques de sécheresses au Maghreb jusqu’au Sahel. Il ne s’agit en aucun cas de recherches documentées sur la zone, mais d’études de scénarios locaux, destinés à être vendus sous forme de conseils climatiques aux entreprises.
En outre, les observations satellitaires montrent que si le Sahel ne verdit pas comme la Normandie, la désertification s’est arrêtée et les cultures regagnent du terrain du fait d’une augmentation des précipitations et des progrès dans les techniques agricoles pilotées par la FAO. Mais ces informations sont superbement ignorées par le GIEC, de même que les photos de National Geographic montrant qu’en Tunisie et en Égypte, on réoccupe des zones de culture qui font reculer la désertification. En irriguant et en amendant la terre.
Le Sahara redevient comme avant
Il y pleut, l’eau ne s’écoule plus uniquement au cours d’oueds éphémères, mais s’accumule dans des gueltas, cuvettes de retenue qui se forment ou s’agrandissent, s’ajoutant aux exsurgences artésiennes. Il faut noter qu’il y neige aussi, de plus en plus fréquemment, depuis quelques années. Et des phénomènes climatiques semblables touchent les déserts d’Arabie, d’Arizona et d’Australie.
Les climatologues agréés, les seuls qui ont le droit de s’exprimer dans les médias, expliquent ces pluies et ces coups de froid par le réchauffement climatique ! Auquel certains de ces bouffons attribuent aussi les activités sismiques et volcaniques en hausse.
Le Sahara n’a pas toujours été un désert aride, hostile et figé. Il y a plusieurs milliers d’années, cette région connaissait des paysages verdoyants avec des forêts, des lacs et des rivières où la vie prospérait. En témoignent des fresques rupestres du néolithique dont celles du Tassili N’Adjer sont les plus remarquables.
Entre 11 000 et 5 000 avant notre ère, des changements dans l’orbite terrestre ont augmenté la quantité de rayonnement solaire reçue tandis que s’intensifiaient les moussons africaines, créant des conditions favorables à une végétalisation du Sahara qui a influencé le climat de l’hémisphère Nord.
L’un des mécanismes identifiés concerne la circulation de Walker, un système de boucles d’air qui décale vers l’Ouest les flux atmosphériques nés sous les tropiques, réorganisant les jet streams en altitude dans l’Atlantique Nord. Avec pour effets d’apporter à l’Europe occidentale des hivers plus froids et des étés plus chauds, tandis que l’Europe centrale se réchauffe toute l’année. Le bassin méditerranéen devenant plus sec, et l’Asie continentale recevant de précipitations accrues.
Un autre effet de l’humidification a été la réduction des poussières désertiques, de l’ordre de 80 %. Avec une surface végétalisée plus sombre, l’albédo du Sahara passait de 0,30 à 0,15, amplifiant le réchauffement tropical et favorisant le recyclage de l’eau dans l’atmosphère vers le Nord.
Aujourd’hui, le Sahara semble retrouver des zones verdoyantes. Des corridors végétalisés émergent, transformant l’écosystème et offrant de nouvelles opportunités à la biodiversité dans cette région longtemps considérée comme inhabitable. Des scientifiques étrangers au GIEC observent des évolutions qui semblent répéter celles vécues auparavant. Jusqu’à la sécheresse de 5000 BP (before present), poussant vers l’Est les chasseurs cueilleurs et les éleveurs nomades, qui s’installeront dans le delta du Nil. Amorçant les débuts de la civilisation pharaonique.
Christian Navis