Comme c’est étonnant, le Sénat vient d’adopter le budget de François Bayrou, c’est-à-dire la nouvelle copie de feu celui Barnier. Confortablement, ils ont validé les hausses d’impôts et taxes, sans remettre en cause les gabegies sur les agences d’État, comités Théodule et autres machins où pantouflent leurs amis, véritables cimetières de tocards et d’indigents, non pas, comme l’écrivait Pagnol des bons à rien, qui ont tout loupé, sauf en gros leur enrichissement personnel, mais des mauvais à tout. Ils ont également décidé de ne pas s’attaquer, ni aux fraudes ni aux largesses inutiles.
Et c’est on ne peut plus confortablement que les mêmes ganaches viendront étonnés, surpris, offusqués en 2026, ou même dès cet automne, se plaindre d’un déficit toujours aussi abyssal… Il faut bien justifier, par des facéties qui ne font rire que ces nantis, les émoluments scandaleux et avantages honteux dont ils bénéficient. Que croyez-vous qu’il se passera… rien voyons, ils trouveront d’autres moyens de taxer et prélever une richesse de moins en moins opulente, pour persévérer dans le moelleux gaspillage de l’argent public, tout en paradant, sûr de l’impunité et de l’immunité offertes par sa fonction, bouffant du système comme on se goinfre de pâtisseries gratuites. Il est des visions qui deviennent insupportables, celle du président du Sénat en fait partie. Dès qu’il apparaît, on sent toute l’aisance dont il a profité depuis des années et sa morgue satisfaite de continuer s’affiche sans retenue sur son visage. Il pourrait même être le symbole de cette obésité d’un État malade de trop d’excès, débordant de générosité adipeuse déversée grâce aux ponctions faites sur le corps des contribuables, corps de moins en moins épais, fatigués à bout.
Mais qu’à cela ne tienne, les parasites hématophages boivent le sang de leur hôte jusqu’au bout. Pendant ce temps, madame 49.3 introduit pour la rentrée prochaine, pour les enfants de 3 à 6 ans la prise en considération du corps, des émotions et du respect de l’intimité, pour parvenir à exprimer son accord ou son refus, de quoi au fait ? La perversité est le fil conducteur de toute cette classe de détraqués. Qu’est ce que cela vient faire dans l’apprentissage des bases de l’instruction ? Rien, si ce n’est justifier toute forme de pédophilie que cette classe semble consommer ou permettre de consommer insidieusement. Pendant qu’aux États Unis on nettoie les écuries d’Augias, chez nous, en bons représentants du dernier bastion Wokiste, on s’ingénie à salir, souiller l’enfance. Ce sont des malades mentaux, et c’est cette engeance qui n’a plus rien de respectable depuis longtemps qui a été épargnée par le socialos, et le RN… la nausée ne peut que s’emparer de nous, et il sera impossible d’oublier qu’ils s’en sont pris aux enfants. Des générations entières ont été formées sans avoir ce type d’enseignement, sans que la sexualité n’en soit perturbée. Philippe Clay le chantait admirablement… « Mes universités c’était le pavé, le pavé d’Paris, le Paris d’la guerre…T’avais pas de diplômes mais t’étais un homme quand tu en sortais ».
La débâcle est autant financière que morale. N’en déplaise aux éminents progressistes. On ne construit pas une nation saine sans morale. Sans distinguer le bien du mal, et surtout pas en inversant ses deux notions pour simplement alimenter plus facilement fantasmes et réseaux à une caste qui ne se cache même plus pour étaler ses préférences sexuelles. Faisant même de ces inclinations un préalable pour accéder aux plus hautes fonctions. Oubliant que les talents et compétences ne se mesurent pas dans le monde du travail à ses exploits intimes, ni à ses déviances, érigées en modèle de raffinement pour bourgeois libidineux. Que vont faire nos députés ? On craint le pire suite au spectacle affligeant du début janvier et de la non censure. Compte tenu de la philosophie qui semble prévaloir dans les rangs socialistes, et surtout de leur appétit à vouloir décrocher un poste ou sans doute des avantages financiers, car ces gens-là n’en n’ont jamais assez, ce budget de la honte et le programme éducatif de madame 49.3 risque bien de passer, avec l’argument massue que sinon ce sera le chaos, alors que c’est justement avec ce type de budget que ce sera le chaos. Si tel est le cas, notre salut ne pourra plus venir que de deux événements. Le peuple révolté semble encore, pour le moment être plus dans une forme de résignation que dans l’envie de mettre fin aux agissements de cette classe politique inique. Mais alors un personnage pourrait émerger à la faveur d’une onde de choc salutaire venue de l’extérieur et qui permettrait d’envisager une autre forme d’avenir. Une chose est certaine, il y a urgence…
Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire