Quelle frénésie frappe nos élus ? Un syndrome les touche de plein fouet, sans doute le résultat d’une compilation idéologique mal digérée, conduisant à une forme de folie. La propagande est efficace puisqu’elle parvient à pénétrer au cœur de la raison et fait de ces responsables les chiens de garde du dogme écologique. Comme le Cerbère gardant le temple de ce qui devient notre enfer, avec sur son fronton la devise : C’est bon pour la planète ! C’est avec ce slogan entendu jusqu’à la nausée, partout, que nos élus concoctent tous les jours de nouvelles règles qui se prétendent toutes vertueuses et bien entendu extrêmement coercitives. Car non content d’être à la tête de cette croisade, l’ensemble de la troupe est sommé de se plier à l’injonction, et celui qui voudra y déroger devra être châtié. C’est là toute la philosophie de ces chevaliers de l’apocalypse vert. Après les ZFE, où le manant est prié d’aller voir ailleurs si on peut respirer, travailler, vivre, voilà qu’ils s’en prennent aux ordures.
Certaines communes n’ont rien trouvé de mieux que d’installer des conteneurs municipaux accessibles aux riverains moyennant une carte. Vous voyez l’entourloupe arriver. Bien entendu cette carte comptabilise les passages, et au-dessus d’un certain nombre, les sacs jetés sont facturés. Le but ? Mais inciter les gens à réduire leur déchet. Encore un bon sentiment bien dégoulinant que personne n’oserait remettre en cause, contester, car on vous le répète à longueur de journée.. C EST BON POUR LA PLANÈTE… Premier résultat dans une commune de l’Ariège, les sacs sont déposés sauvagement au pied des conteneurs. Eh oui, pas de passage de carte, pas de facturation. Qu’à cela ne tienne, les chevaliers de la mairie ont la parade. Des brigades spéciales vont tourner la nuit, pour débusquer les contrevenants, et en plus des caméras seront installées. Auraient-ils osé semblable zèle pour protéger les habitants de la drogue ou de la délinquance ? Non, certainement pas… Se faire égorger n’est pas si grave, si important, mais réduire ses déchets, voilà un projet digne d’y employer tous les moyens.
Face à cette mesure, il y a fort à parier que les riverains se déplaceront pour aller jeter les ordures comme au bon vieux temps, dans les bois, les champs, les terrains vagues, ce qui se fait déjà… On a des gens du Cher par exemple, qui doivent payer leurs ordures au poids et qui préfèrent aller les déposer dans les poubelles des gens de la Nièvre, toute proche, qui eux, ne payent encore pas. Sachant que les ordures payantes viennent en plus de ce qu’on paye déjà et pas à la place. L’écologie y aura gagné c’est sûr. Mais au-delà de cela, on peut se poser la question de savoir si ces élus réfléchissent un quart de seconde. La réponse est non rassurez vous, ça se saurait, un peu comme lorsque le député Benjamin Lucas vient s’offusquer du salaire du patron de Renault, et que ce dernier lui fait un cours d’économie auquel l’inconséquent gauchiste n’aura rien compris. Il restera campé sur sa posture idéologique, dégainant l’éculé slogan qu’on lui a demandé de rabâcher sans relâche. L’argent gagné honnêtement c’est mal, et la redistribution, comprenez le vol organisé des richesses, la panacée dans une société soviétisée, qui répartit ce qu’elle ne produit plus dans un esprit d’équité et de justice sociale. Vertus que seule la gauche porte et défend, c’est bien connu. Donc il faut réduire ses déchets, c’est-à-dire consommer moins ! Conséquence ??? Moins d’achats, donc moins d’activité économique… corollaire ? Allez un petit effort…plus de chômage, plus de précarité…quel bonheur, oui mais, c’est Bon pour la planète. C’est un peu comme la décarbonation de l’industrie. Pour y parvenir il faut supprimer toute activité industrielle.
Génial, et bien évidemment les mêmes imbéciles après se lamentent non pas devant le taux de chômage qui explose, ça ils s’en fichent et en trafiquant les chiffres on peut encore et toujours mentir, mais devant le fait qu’on ne produise plus rien. Bien entendu ils le font sans jamais se demander s’il n’y aurait pas un lien entre les deux actions contradictoires. Oui, le tertiaire ne permet pas de fabriquer des machines-outils, des obus, des médicaments. Cette simple logique ne saute pas aux yeux de ces responsables dont le seul objectif est de plaire en épousant le discours officiel qui ne résonne bientôt plus que chez nous, tant ailleurs, ils sont enfin revenus de ces sornettes. Mais en France la doxa est solidement ancrée et défendue par une armée de journalistes et de politiques subventionnés, si ce n’est corrompus… Ceux-là mêmes qui pensent que le comportement de 67 millions de Français va sauver la planète, et que la clochardisation de la société est la seule voie pour y parvenir, non sans avoir au préalable ponctionné jusqu’à l’écœurement les ressources des derniers citoyens qui produisent, dans un pays ou faire, ou entreprendre, est devenu impossible voire prochainement illicite. La première des préconisations écologiques du RPF est de vivre dans un pays propre, c’est à dire, débarrassé de ses décharges sauvages, entretenu, désherbé et nettoyé régulièrement. Et pour cela, nous préconisons que ce soit effectué dans le cadre des peines de travaux d’intérêt général prononcés pour les courtes peines, entre autres. On aimerait voir nos oppositions s’emparer de ce sujet et dénoncer avec vigueur cet acharnement indécent. Mais là encore, silence…