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Un pognon de dingue : der Leyen annonce 135 milliards d’euros de fonds européens pour Zelensky !

La présidente de la Commission a souligné mardi le rôle crucial de l’Union européenne dans le maintien de la stabilité financière et la défense de l’Ukraine, avec un engagement total de 135 milliards d’euros (environ 145 milliards de dollars) – soit plus que tout autre allié. Cet engagement comprend 52 milliards de dollars d’aide militaire, un montant équivalent à celui des États-Unis.

Ursula von der Leyen a insisté sur le fait que l’UE, en bonne élève de la classe, assume pleinement sa part de l’assistance militaire à l’Ukraine et qu’elle est prête à en faire encore davantage.

Signalons la pirouette d’UVDL qui a déclaré la semaine dernière que l’exécutif européen allait proposer d’exclure les dépenses en matière de défense des règles de calcul sur le plafonnement des déficits publics des Etats membres. Cette initiative vise évidemment à répondre aux pressions du président américain Donald Trump exigeant des pays européens qu’ils investissent davantage dans leur propre défense. Ainsi les fameuses barres des 60 % et 3 % du PIB concernant respectivement la dette publique au sens de Maastricht et le déficit budgétaire s’entendront dorénavant hors dépenses militaires.

« L’Europe est prête à investir beaucoup plus dans sa sécurité », a pour sa part affirmé Mark Rutte, le secrétaire général de l’Otan, à l’issue de la réunion de Paris décidée à l’initiative du président Macron, reconnaissant toutefois que « les détails devront encore être décidés ». « L’Europe est prête et a la volonté de se renforcer, de prendre l’initiative de fournir des garanties de sécurité à l’Ukraine », a ajouté Mark Rutte.

Prérequis de la part de Moscou pour toute ouverture de négociations : la non-adhésion de l’Ukraine à l’Otan. En revanche, le Kremlin reconnaît le « droit souverain » de l’Ukraine à adhérer à l’UE. « Personne n’a le droit de dicter sa conduite à un autre pays », a affirmé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lundi, ajoutant que « c’est complètement différent lorsqu’il s’agit de questions de sécurité et d’alliances militaires ». « Notre approche est ici différente et bien connue », a-t-il insisté. Donald Trump, qui souhaite mettre fin à cette guerre à n’importe quel prix, ne devrait pas en faire un drame.

Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, s’est de son côté voulu rassurant, déclarant mardi que tout le monde devra avoir une place à la table des négociations, y compris l’Union européenne. Il s’exprimait à l’issue d’une rencontre avec son homologue russe Sergueï Lavrov à Riyad, les premiers pourparlers américano-russes depuis le début de l’« opération spéciale » en février 2022. Marco Rubio a prôné un accord qui devra être « pérenne et acceptable par tous ».

La Russie s’est félicitée du « sérieux » de la rencontre de Ryad, mais a jugé prématuré de parler de rapprochement des positions entre les deux pays. « Nous avons discuté, exposé nos approches de principe et convenu que des équipes distinctes de négociateurs sur ce sujet prendraient contact en temps voulu », a déclaré le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov. Washington et Moscou vont nommer des équipes « de haut niveau » pour négocier la fin au conflit, selon un communiqué américain. La date pour un sommet entre Vladimir Poutine et Donald Trump n’a pas été fixée.

Le président polonais a par ailleurs affirmé mardi avoir reçu « l’assurance » des États-Unis qu’ils n’envisageaient pas de réduire la présence de leurs troupes dans la région. Il n’y a « aucune intention américaine de réduire l’activité ici dans notre partie de l’Europe, en particulier dans le domaine de la sécurité », a affirmé Andrzej Duda à l’issue d’une rencontre avec l’envoyé spécial du président américain pour l’Ukraine, Keith Kellogg. Cette déclaration intervient alors que Donald Trump attend des pays européens de l’Otan une hausse substantielle de leurs dépenses militaires et une aide financière à Kiev plus importante.

Le président ukrainien a par ailleurs annoncé mardi reporter son voyage en Arabie saoudite prévu mercredi, après avoir dénoncé des pourparlers russo-américains qui venaient d’avoir lieu sans lui dans ce pays.

«Nous sommes honnêtes et ouverts d’esprit, je ne veux pas de conciliabules. Voilà pourquoi je n’irai pas en Arabie saoudite», a déclaré Volodymyr Zelensky depuis la Turquie où il a été reçu par le président Erdogan. Il a ajouté s’être mis d’accord avec les autorités saoudiennes pour reporter ce voyage au «10 mars». Le président ukrainien a appelé mardi à des pourparlers «équitables» sur la guerre en Ukraine, incluant l’UE, le Royaume-Uni et la Turquie.

Les jours du « saltimbanque devenu Churchill » à la tête de l’Ukraine sont comptés, et il le sait très bien. La non-participation de Zelensky à ces pourparlers est un autre prérequis posé par Moscou. Trump, qui ne tient pas son homologue ukrainien en très haute estime, ne devrait pas non plus en faire un drame…

Henri Dubost

https://ripostelaique.com/un-pognon-de-dingue-der-leyen-annonce-135-milliards-deuros-de-fonds-europeens-pour-zelensky.html

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