par L’observateur
Oh, mes chers compaignons, voici une scène où l’Ukraine se trouve plongée dans le chaos et l’abandon. En un jour où le fier autocrate Donald Trump déclare que l’Empire américain détourne sa protection de Kiev, en dépit de trois ans de guerre, de pertes et de souffrances.
Mais que voyons-nous ? Ce ne sont plus les mirobolantes promesses de l’Empire américain qui s’élèvent mais bien la main froide du calcul. L’autocrate Trump annonce la fin des combats, une guerre figée, une ligne de front immobilisée, une Ukraine perdant plus de 100 000 km² aux griffes des cosaques.
De plus, la porte de l’Otan, l’Otan « la magnifique »…, se ferme, tel un vieil portail qui grince. Les âmes esseulées de l’Europe devront désormais supporter le fardeau de maintenir la paix.
Mais ce n’est point tout, mes compaignons. Trump réclame son dû ! L’Amérique, l’ogre financier, en héritier de Londres, exige en retour les richesses de l’Ukraine, de ses terres rares, de son pétrole, de son gaz, un festin de conquérant. Quel butin mes fidèles compaignons !
Kiev devra s’acquitter de sa dette la corde au cou, comme nos bourgeois de Calais face aux Anglois. L’Europe à la triste figure, en revanche, se verra reléguée aux rangs des spectateurs impuissants, bien loin de la table des négociations. Les ministres du Saint Empire Germanique réclament naïvement une voix dans les débats, mais celle-ci semble se perdre dans le vent. Trump, implacable, se moque de l’Europe, simple « océan » de vulnérabilité.