par Philippe Schneider
En disant que le fait de transformer l’Instruction publique en Éducation nationale était la plus « fasciste » de ses réformes, Mussolini montrait que cette réforme ancrait la dictature qu’il voulait établir en Italie. C’est en effet la marque du totalitarisme : l’État doit prendre en main la vie de tous les citoyens, de la naissance à la mort. Nous l’avons vu avec Mussolini qui n’a pas entièrement réussi du fait des oppositions qu’il rencontrait mais les nazis avec Hitler l’ont fait ainsi que tous les États communistes dans le monde dont certains, hélas, sévissent toujours. Nous noterons aussi que ce fut le cas de la dictature que fut la Révolution dite française, qui est la mère de tous les totalitarismes.
Mais doit-on en conclure que cela ne se passe que dans les régimes où règne un parti unique, dictatorial ? Regardons notre pays, l’Instruction publique a bien été remplacée par l’Éducation nationale ! Et c’est une volonté de notre République – et ceci depuis le début – de façonner les petits Français, de les endoctriner pour qu’ils soient de « bons républicains ». Et c’est difficile de l’être si on leur apprend à aimer la France, son histoire, sa culture, en fait tout ce qui façonne notre pays. Tout est fait pour rendre les petits Français incultes, ignorants, plus faciles ainsi à être manipulés par les politiciens, les groupes économiques et financiers. Au début, ce fut presque « indolore » mais, depuis 70 ans, cela s’accélère avec les réformes successives du « Mammouth » comme disait Allègre : pédagogisme, collège unique, baisse du niveau. Aujourd’hui, un petit Français sait de moins en moins lire et écrire en français, est mauvais en sciences, ne connaît pas l’histoire de France, la géographie, la culture française. Mais, en revanche, il apprend à haïr son pays, mettant en avant des « crimes » souvent inventés ou exagérés et, maintenant, une priorité semble même vouloir les ramener au rang de bêtes par la sexualité, la propagande « LGBT… » ! Jusqu’à en faire – pour quelques-uns – de véritables lâches petits barbares capables de souiller des tombes ou des monuments ! Et, bien sûr, cela est imposé aux parents, des syndicats disent même qu’il ne faut pas qu’ils sachent ce qui est dit en classe ! Heureusement, beaucoup de professeurs résistent et tentent malgré tout d’instruire les enfants. En auront-ils encore la possibilité ?
Or, les écoles devraient instruire et non pas éduquer – « dés-éduquer » devrait-on dire aujourd’hui – car c’est aux parents en premier d’éduquer leurs enfants. Cela, la république ne le veut pas – certains ministres, comme Peillon, l’ont dit ouvertement –, c’est pourquoi ils veulent que les enfants soient le plus longtemps possible à l’école, dès 3 ans avec Macron !
Ce sont les parents qui sont les premiers responsables de l’éducation de leurs enfants. Ils doivent avoir le choix de l’école dans laquelle ils les inscrivent sans que cela ne leur coûte financièrement. Ainsi, une formule pourrait être choisie – qui a déjà été proposée – : le bon scolaire. Chaque famille à jour de ses impôts recevrait un « bon scolaire » d’une valeur variable suivant le niveau scolaire de chaque enfant. Ce bon serait donné à l’établissement de son choix qui recevrait de l’État la somme correspondante. Chaque établissement serait libre de sa gestion, de son programme mais serait jugé au résultat. Par exemple, à la fin du primaire, les enfants devraient savoir lire, écrire, compter, connaître un minimum d’histoire et de géographie… Et cela serait plus efficace et coûterait beaucoup moins cher que la lourde « machine »administrative de « l’Éducation nationale ».
Évidemment, la famille étant rendue à son rôle, elle serait entièrement responsable des agissements des enfants. Nous verrions alors certainement une baisse significative des délits, exactions des mineurs… Ce serait simplement reconnaître que la famille est la cellule de base de la société et qu’il faut donc la protéger, lui donner les moyens d’agir – et je ne parle pas seulement de finances –, de s’organiser librement. Mais, de cela, la république ne veut pas. Au contraire, tout est fait pour détruire la famille. Il ne faut alors pas s’étonner des résultats désastreux.
Utopie, certainement en république, qui ne veut pas des libertés concrètes et veut tout contrôler. C’est dans tous les domaines la même chose et cela conduit à notre administration tentaculaire et souvent inutile, voire même néfaste, qui creuse nos déficits car elle coûte une fortune et ne produit rien. Il est probable que nous pourrions très rapidement diminuer de 15% nos dépenses budgétaires rien qu’en faisant le ménage. Nous aurions un budget en bénéfice rien que par cela. Ajoutons la suppression de beaucoup de subventions à des associations « bidons » ou « anti-françaises », aux projets inutiles et même néfastes comme les éoliennes… Et nous pourrions rembourser nos dettes tout en diminuant les impôts. Il faudrait, pour nous rendre compétitifs, passer rapidement sous la barre des 40% de prélèvements obligatoires.
Au lieu de cela, le gouvernement, comme son opposition, ne pense qu’à augmenter la pression fiscale, pénalisant ainsi encore plus nos entreprises. Ceci alors que nous sommes lepays le plus imposé du monde !
Nous assistons – mais c’est comme d’habitude – à une politique de « fuite en avant ». Nos dirigeants espérant sans doute que la catastrophe finale arrivera quand ils ne seront plus au pouvoir. Cela fait penser aux IIIe et IVe Républiques finissantes. Ça sera pareil pour la Ve ! Les dirigeants se retirant fortune faites ! Ils ne pensent pas à l’avenir contrairement à un roi qui le prépare pour pouvoir léguer à ses descendants un pays libre et prospère. Il est temps de penser qu’il faut en finir avec ce système républicain qui n’en finit pas de détruire notre pays. C’est notre devoir de faire comprendre à nos compatriotes la voie du salut national et donc du leur.
Nous noterons, en voyant la splendide marche au flambeau du 18 janvier à Paris suivie, le lendemain, de milliers de jeunes manifestant pour la vie, que tout espoir n’est pas perdu. Au contraire, une nouvelle jeunesse française se lève.
Comme le disait Charles Maurras, « tout désespoir en politique est une sottise absolue » mais il faut se battre pour que la restauration se réalise.
https://www.actionfrancaise.net/2025/03/01/eduquer-de-bons-petits-republicains-francais/