
Quand la communication prend le pas sur la compétence, ça produit une forfanterie qui s’étale en forme d’action du pouvoir. Macron n’est ni un chef d’État ni un chef de guerre. Sa seule préoccupation, occuper l’espace, quitte à brasser de l’air ou à y mentir. Chacune de ses interventions est un satisfecit de son œuvre, quand il ne va pas jusqu’à s’attribuer les lauriers des autres, comme lorsqu’il se félicite des tractations de paix auxquelles il n’a pas participé, et pour lesquelles on ne lui a même pas demandé son avis. Sa dernière saillie est ce livret de crise qu’il s’apprête à diffuser à chaque français, histoire de nous faire croire qu’il a tout prévu, que tout est sous contrôle. Si la farce du COVID pouvait laisser planer l’incertitude quant aux bienfaits des mesures envisagées, là, le doute n’est plus permis. Quelques pages d’une hallucinante inutilité, et d’une vacuité qui en dit long sur la maîtrise du sujet. Le clou est ce passage, aura-t-il l’intelligence de l’enlever avant parution, où il préconise de fermer les portes en cas d’attaque nucléaire ! Ce livret coûterait la bagatelle de six millions d’Euros.
Non, ne souriez pas, ne sombrez pas dans un rire nerveux non plus. Mieux que le masque lors du COVID, ou que le café consommé debout ou assis pour éviter le virus, la porte fermée en cas d’explosion atomique. Faut-il fermer à double tour, ou pas ? Rajouter un verrou si on a une serrure simple ? Il ne le dit pas, mais ça ne devrait pas tarder. Lamentable spectacle de dégénérescence politique, où l’effet prime sur l’efficience sans même se préoccuper du minimum de sérieux qu’on diffuse. L’image décadente que ce dernier épisode projette ne l’effleure pas, ni Bayrou qui cautionne. Les intéressés, bouffis d’un orgueil qui les aveugle et rend tout ce cirque pathétique, n’autorise plus le recul nécessaire qui permettrait au pouvoir de s’exercer dans la dignité que demande cet exercice. Dans sa volonté de maintenir un climat de peur, Macron se croit obligé de diffuser ce livret, c’est pour lui le moyen de nous dire combien la situation est grave puisqu’il se préoccupe de nous donner les gestes à tenir en cas de catastrophe. On aurait envie de lui dire qu’il y a un autre voie, c’est celle d’une paix acceptable selon les conditions dictées d’abord par le vainqueur et la reconnaissance des responsabilités en lieu et place d’inventer une histoire qui ne convient qu’à la propagande occidentale et encore…
Mais non, de cela il n’en veut pas, il souhaite le chaos, et ce depuis qu’il est au pouvoir, il est habité par cette folie, il nage dedans, ne semble satisfait que dans l’abîme et la noirceur. Il ne se sent à l’aise que vêtue de son costume de croque-mort, le regard mauvais, la mâchoire crispée, traits d’un être en souffrance, agité de mille démons. Il ne sait se maintenir que par la violence qu’il fait subir non seulement à son peuple, qu’il méprise, mais aussi aux institutions qui ne lui servent que de paillasson pour son ambition personnelle. Il est l’homme de tous les dangers, de toutes les menaces, et l’accompagner dans ses délires, c’est se rendre coupable de la suite. Nous l’avons déjà écrit dans nos colonnes, sans pour autant avoir un écho parmi ce qu’il est scabreux d’appeler les oppositions. Comme pour le narratif COVID qui s’écroule peu à peu, où tous ont suivi les divagations de l’époque, sans jamais oser dire non. Tous sont à présent accrochés à celui déroulé sur l’Ukraine… de la gentille démocratie attaquée par le méchant Poutine, à l’homérique Zélensky défendant les valeurs de nos démocraties. Les nécessaires aides pour maintenir une guerre qui se transforme en boucherie. Le sang appelle le sang, et les héros qui hurlent à la guerre, bien à l’abri dans leurs assemblées, n’ont aucune idée de la réalité du terrain. Mais il faut cacher le drame, comme en Allemagne où il est officiellement interdit de montrer dans les médias, sous peine de poursuites judiciaires, les signes nazis du régiment Azov.
Le mensonge partout, tout le temps, la terreur, encore et encore, et une classe politique corrompue, si ce n’est parce qu’elle a été achetée financièrement au moins idéologiquement, et une presse dont la lâcheté et la bassesse sont à la hauteur des subventions qu’elle reçoit, toujours indignée d’être traitée de la sorte, quand elle ne fait plus qu’un travail de propagande et qu’elle s’assoit sur l’éthique de sa profession. Il faut souhaiter que toutes ces viles manœuvres apparaissent enfin aux yeux de la majorité comme impossible à cautionner, et que cette même majorité ne pense plus que ceux qui n’ont rien fait hier si ce n’est nous plonger dans la misère, auront soudainement les solutions. Il est temps de faire un autre choix. De cesser de voter utile en croyant que cela servira à quelque chose.
Nous venons de le voir, voter pour les partis classiques n’apporte que désillusions et rancœur. Le RN n’est parfois que la succursale de la Macronie, où ils ont retrouvé les LR qui eux avaient investi les lieux depuis le début. Macron se moque de nous, et ce livret devrait faire réagir nos militaires qui n’ont visiblement toujours pas compris qu’en cas de guerre, c’est lui qui décidera de ce qu’il faut faire… Sont-ils conscients de cela, ou non ? En sont-ils satisfaits ? Avoir comme chef un homme qui n’écoute que lui, est-ce envisageable, surtout quand toutes ses décisions sont le fruit d’une réaction épidermique et que la réflexion n’est jamais convoquée ? Ils comptent vraiment aller faire une guerre dans ces conditions ? En tout état de cause ce livret devrait être réexpédié avec la mention refusé, sorte de référendum silencieux pour ceux qui en ont marre d’être pris pour des imbéciles.
https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/03/20/il-veut-vraiment-sa-guerre/