Dans Le Figaro, on apprend que le président algérien oppose Emmanuel Macron et son gouvernement :
Dans un entretien avec des journalistes de médias publics, retransmis samedi soir à la télévision algérienne, le président Abdelmadjid Tebboune a qualifié la situation politique en France de « brouhaha », de « capharnaüm », et a tenu à l’isoler de sa relation avec Emmanuel Macron, « son unique point de repère ».
L’affaire semble se résoudre avec le concours de l’imam de la Grande Mosquée de Paris :
Jean-Noël Barrot s’est rendu à l’iftar de la Grande Mosquée de Paris , à l’invitation de son recteur, Chems-Eddine Hafiz, aujourd’hui sorte d’ambassadeur informel depuis le retrait de l’ambassadeur d’Algérie à Paris en juillet.
Mais la France recule sur tous les sujets :
La suspension des accords de 2007, annoncée par Bruno Retailleau le 17 mars comme une étape de « réponse graduée » contre Alger, n’est d’ailleurs toujours pas entrée en vigueur. L’exemption des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service repose sur un accord intergouvernemental, qui ne peut être suspendu de manière unilatérale. Le ministère des Affaires étrangères doit notifier à l’Algérie sa décision. Alger n’a encore rien reçu.
Quant à l’expulsion des clandestins et autres OQTF, on n’en parle même plus :
Il va notamment être difficile de remettre sur la table la liste des ressortissants algériens en situation illégale en France que Paris voudrait expulser vers l’Algérie.
https://lesalonbeige.fr/algerie-emmanuel-macron-cede-tout-et-humilie-bruno-retailleau/