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L’intrusion islamique dans les écoles catholiques

Image générée par IA.
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À grands coups de tolérance et d’ouverture d’esprit, l'enseignement catholique est en train de se perdre.
Les écoles catholiques sont-elles en passe de céder à l'islamisme ? Certaines, sans doute. À commencer par l’école privée catholique Sainte-Anne de Romilly-sur-Seine, dans l'Aube. Là, courant mars, dans le cadre d’un projet pédagogique, plusieurs enseignants ont demandé à des élèves musulmans de l’école de faire une démonstration de prière dans la classe. Selon plusieurs témoignages recueillis par le réseau Parents vigilants, la directrice de l'établissement aurait également demandé à l'aumônier de l’école si les enfants musulmans pouvaient faire leur prière dans l’église, à l’occasion d’une célébration pour le carême. Celui-ci a refusé. Suite à ces deux événements, des parents d’élèves ont demandé des comptes à la chef d'établissement. Elle leur aurait répondu : « Il faut s’adapter à l’évolution de la société. » Contacté par BV, l'établissement n’a pas démenti.

La réponse n’est pas celle qu’ils attendaient. Elle est, néanmoins, dans la ligne de ce qui est prescrit par l’Enseignement catholique. Dans un document intitulé Musulmans en école catholique qu'a pu se procurer BV, l’institution explique aux directeurs d'établissement comment ils doivent agir dans telle ou telle situation. Première situation : « Dans une école primaire, suite à un problème de violence (une chaise lancée dans la classe), des enseignants (un homme et une femme) convoquent le père d’un élève musulman. Au cours de l’entretien, lorsque l’enseignante s’exprime, le parent se détourne. À l’inverse, quand l’enseignant lui parle, le père de l’enfant entre dans l’échange. » Face à cette problématique, l’Enseignement catholique propose de « favoriser le dialogue entre l’enseignant et le parent pour comprendre l’attitude et rester en relation dans le souci de l’accompagnement de l’enfant ». En d'autres termes, l’institution accepte que la charia s’applique dans ses écoles.

Une institution permissive

Autre sujet abordé : les absences pour l’aïd. Dans cette situation, il est conseillé de « profiter des fêtes religieuses pour mieux comprendre le sens du fait religieux et rentrer dans un partage festif ». L’Enseignement catholique invite aussi l’équipe enseignante à « faire intervenir une compétence musulmane », notamment si les élèves musulmans refusent de se rendre à la piscine pendant le ramadan, de peur d’avaler de l’eau. Les directives sont très claires : les écoles catholiques doivent s’adapter à leurs élèves musulmans. Ce n’est en aucun cas l’inverse qui est demandé. La directrice de l’école Sainte-Anne a tout compris.

Elle n’est pas la seule. Dans beaucoup d’écoles catholiques, tous les élèves vivent au rythme de l’islam. C’est, notamment, le cas dans nombre de cantines où le porc est banni. « Cela s’appelle avoir le sens de l'accueil », dixit le président de l’OGEC [Organisme de gestion de l'Enseignement catholique, NDLR] d’un établissement marseillais qui a éliminé cette denrée de ses menus. Pire, encore, certains établissement prévoient des menus halal. Dans une école catholique de Seine-Saint-Denis, à l'occasion d’une sortie scolaire, un sandwich au poulet halal était la pièce maîtresse du pique-nique fourni à l’ensemble des élèves.

Quoi d’autre ? Jusqu’à ce que des parents protestent, une enseignante de l’institution Sainte-Marie d’Antony, que BV a tenté d’interroger en vain, faisait sonner son téléphone portable en classe, à l’heure des prières musulmanes. Une enseignante qui avait déjà accompagné ses élèves à un cross à l’extérieur de l’école, voile islamique sur la tête. Ici sont organisées des ventes de produits halal au profit de l’APEL (Association des parents d’élèves de l’enseignement libre) ; là, un chef d’établissement prévoit une rencontre avec un responsable musulman pour les enfants en désir de conversion…

Une faiblesse exploitée

Les exemples sont nombreux et montrent combien la religion musulmane est en train de prendre de la place dans les écoles catholiques. Séverine Duminy, responsable du réseau Parents vigilants, analyse la situation pour BV : « On a, d’une part, des parents musulmans qui sont dans ces écoles et qui s'impliquent à l’APEL pour mettre en avant des projets en faveur de la religion musulmane et, d’un autre côté, les responsables des écoles qui permettent de l’entrisme dans l’école. »

Pourquoi ? Un excès de bienveillance de la part de l'institution, mais également à un nombre croissant de musulmans intégrant les effectifs de l’Enseignement catholique. À Marseille, le groupe scolaire Saint-Joseph, situé dans le XVe arrondissement, compte 95 % d’élèves de confession musulmane. Avec un tel ratio, comment ne pas céder aux demandes communautaires ? Séverine Duminy est formelle : l’entrisme islamique à l’école catholique est « une conséquence du fait qu’il y ait de plus en plus d'élèves musulmans dans les écoles, mais aussi du fait que l'institution ne mette pas de frein ». Selon elle, « elle devrait mettre des barrières en ne permettant pas les manifestations d’autres religions dans l’école ». Elle ne le fait pas. Résultat : « Il n’y a aucun garde-fou dans l'école catholique par rapport à l’entrisme islamique et la religion musulmane est en train de prendre le pas sur la religion catholique avec l’assentiment des responsables de l'école catholique. » Tout est dit.

Sarah-Louise Guille

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