La bande des cinq qui, à la tête du même système, ont racketté la France pendant plus de 40 ans
François Bayrou s’est exprimé ce mardi à l’issue de la réunion du « Comité d’alerte [sic] du budget » convoqué à Matignon, qui réunissait plusieurs membres du gouvernement, des parlementaires et des syndicalistes, sur la façon de réaliser 40 milliards d’euros d’économies en 2026.
La dette a explosé depuis les années 1980.
81-95 : Mitterrand ; 95-2007 : Chirac ; 2007-2012 : Sarkozy ; 2012-2017 : Hollande ; 2017-2027 : Macron
« La première solution serait de penser que si l’État n’a plus d’argent dans ses caisses, il suffit d’augmenter les impôts », a déclaré le Premier ministre, qui juge cette solution « intenable, car la France est déjà le pays qui détient le taux de prélèvements obligatoires, d’impôts et de taxes de toute nature le plus élevé dans le monde en 2024 ».
« Nous ne produisons pas assez et nous ne travaillons pas assez » estime François Bayrou qui a jugé que « seule une prise de conscience de nos concitoyens » sur la situation économique et budgétaire pouvait « soutenir une action déterminée » de redressement des comptes publics.
Sacrée classe politique ! Notre pays décline depuis 40 ans, sous la gauche et la « droite » confondues, mais ce n’est pas elle qui est responsable, ce sont ces salauds de Français qui vont devoir maintenant payer.
Le gouvernement veut faire « 40 milliards d’euros d’efforts supplémentaires » en 2026, espérant ramener le déficit du budget à 4,6 % du PIB, a expliqué le ministre de l’Économie et des Finances, Éric Lombard, dimanche. À défaut de révéler la méthode pour y parvenir, le ministre a précisé les limites de l’exercice : « Cette réduction du déficit ne passera pas par des hausses d’impôts sur les classes moyennes et sur les entreprises », a-t-il affirmé.
Pour le Medef, « Pas question de surcharger les entreprises ». Il ne faut pas « accabler encore plus les entreprises, qui supportent cette année 13 milliards d’euros de prélèvements supplémentaires », prévient le président du syndicat patronal, Patrick Martin. « Les entreprises font des efforts tous les jours », estime-t-il.
Quelques suggestions de réductions de dépenses, à l’attention de MM. Bayrou et Lombard :
- Révision du « millefeuille territorial » : permettrait d’économiser 7,5 milliards d’euros annuellement
- Réduction du coût exorbitant de l’apprentissage : 12 Mds € annuels
- Sureffectif de la fonction publique. Rappelons que la France compte 85 fonctionnaires pour 1000 habitants, contre 56 en Allemagne. L’ancien gouverneur de la Banque de France, Jacques de Larosière, estime à 75 Mds € le surcoût annuel induit par cette aberration
- Train de vie fastueux de l’État et de ses « serviteurs » : se chiffre en dizaines de Mds €. Un audit de la Cour des comptes s’impose
- Le budget annuel de l’Agence française de Développement est de 12 Mds €
- La contribution nette de la France au budget européen est de 15 Mds € par an
- La fraude sociale est évaluée entre 13,5 et 45 Mds € par an, soit de 3 à 10 % des prestations
- La fraude fiscale est comprise entre 80 et 100 Mds € (données de 2019) : moins de 20 % de cette fraude sont à l’heure actuelle décelés
- Immigration : si la Cour des comptes évalue son coût entre 2 et plus de 50 Mds € par an, le rapport Posokhow l’évalue pour sa part à 193 Mds € par an
- Rajoutons les petits chèques de quelques milliards chacun signés à Zelensky, le dernier étant de 2 Mds €
La France décline inexorablement depuis quarante ans :
- Perte de notre compétitivité économique conséquence d’une politique de gauche qui préfère la stimulation continue de la consommation à l’investissement productif. Quand elle était au pouvoir, la « droite » n’a rien fait pour corriger le tir
- Déficit corrélatif de notre commerce extérieur
- Faillite de notre système éducatif, de l’école à l’université, bastions de la gauche et de l’extrême gauche
- État délabré de nos finances publiques : « Ça coûte rien, c’est l’État qui paie » disait Hollande… Le bon peuple a gobé le discours démagogique de la classe politique sur « l’argent magique qui tombe du ciel »
À voir et revoir (MàJ : depuis la sortie de la vidéo de Contribuables associés, la dette a allègrement franchi les 3 300 milliards. Dans le Macron, tout est bon) :
Henri Dubost