Un fait divers devenant hélas de plus en plus courant secoue la petite ville de Carcassonne. Maria, une femme seule face au système judiciaire français devenu inhumain et inique, se bat pour récupérer sa maison confisquée par des squatteurs. Banal direz vous, mais cette fois, l’histoire va bien plus loin que d’habitude. Les squatteurs sont partis en vacances. Nous sommes dans un pays où des gens qui ne paient pas de loyer ont les moyens de partir en vacances, pendant que des gens qui travaillent ne prennent de vacances que dans la famille, sinon, c’est trop cher… voire pas de vacances du tout. Lasse de ne pas trouver d’écho auprès de la justice, Maria a récupéré sa maison pendant les vacances des squatteurs… en quelque sorte, elle a squatté, chez elle, à son tour, la maison des squatteurs. Sauf qu’elle, elle n’a pas le droit de squatter, elle est propriétaire et elle est honnête.
Le problème de Maria est qu’elle s’est fait justice elle-même, selon l’expression consacrée. À leur retour, les squatters ont appelé la police et la machine judiciaire, curieusement, s’est emballée, elle applique des lois qui protègent surtout les droits des délinquants. Maria encourt aujourd’hui jusqu’à sept ans de prison et 100 000 euros d’amende. On ne rêve pas, sept ans de prison, c’est le tarif officiel encouru quand on récupère sa maison, là où des violeurs ne vont pas en prison et où des meurtriers sortent au bout de trois ou quatre ans…
Au RPF, nous avons déjà évoqué ce cas et fait des propositions, celle entre autres, que la force publique puisse être requise immédiatement pour mettre des squatteurs dehors, y compris s’il y a des enfants en bas âge, ce n’est pas à des propriétaires privés d’assumer la délinquance ou la pauvreté. La propriété privée est un droit inaliénable. Proposition également que les factures de fluides soient payées par les occupants illégaux. Il faut savoir qu’en cas de squat, le propriétaire se voit facturé les consommations des occupants illégaux, un comble. Dans le même ordre d’idée, que soit retenue, pour un policier ou un gendarme qui tire, la présomption de légitime défense. Dans ces deux cas de figures, la loi est écrite sur mesure pour les voyous et c’est cela qui devient insupportable pour la majorité des Français.