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La méthode Trump est-elle la bonne ?

Il est de bon ton dans les salons économiques de dire que Trump est un abruti qui n’a plus toute sa raison. Il est surtout de droite et le personnage déplaît, donc ce qu’il fait est idiot par définition. Au RPF, chez les gaullistes, nous sommes plutôt pour la régulation du capitalisme sauvage et ce n’est pas vraiment une position iconoclaste. C’est la base keynésienne de nos économies des années d’après guerre, jusqu’au milieu des années 70. Et puis nous avons commencé à « déréguler ». En sommes nous plus heureux ? Non. Nous y avons perdu nos industries, nos usines, nos savoir faire, nos ouvriers qualifiés… ce qui reste a été « actionarisé », vendu à des fonds de pension qui ont délocalisé, asséché, revendu, avec à la clé des pertes d’emplois et des friches industrielles.

Cette dérégulation négociée à l’OMC a permis de mettre en concurrence des pays à revenus élevés avec des pays à bas coût, de mettre en concurrence des pays avec des normes et des pays sans normes, c’était quoi l’objectif ? De deux ordres : 1 : laminer les classes moyennes des pays riches et instaurer une société de maîtres et d’esclaves. 2 : réaliser ce fantasme de pays riches où l’on conçoit, réfléchit, conceptualise, avant de faire fabriquer, les doigts dans la graisse, par de la main d’oeuvre bon marché à 1 euro de l’heure. Mais ce qui peut marcher avec des tee-shirts ou des baskets, marche déjà moins bien avec des voitures et encore moins bien avec des avions de chasse ou des TGV.

Trump pourrait avoir les moyens de ses ambitions, il a des matières premières, de la main d’oeuvre qualifiée à tous les niveaux et peut se permettre, par la régulation, les droits de douanes, de rapatrier toutes ses industries américaines parties à l’étranger et de se passer des sous-traitants répartis aux quatre coins du monde. Le problème est qu’il faut du temps. C’est bien joli de priver Boeing de ses sous-traitants chinois, mais il aurait fallu laisser le temps à Boeing de mettre en place une autre chaîne d’approvisionnement, une autre chaîne de transformation de la matière première. Mais le président Trump est confronté au temps électoral, il lui faut des résultats en deux ans, là où il aurait fallu aller progressivement et laisser le temps aux grands trusts américains de préparer un changement de paradigme permettant l’intégral « made in USA », de la matière première jusqu’au produit fini.

Pour l’Europe, c’est presque pareil, à ceci près que nous avons beaucoup moins de matières premières et chez nous le fantasme du pays qui conceptualise et donne la fabrication ingrate aux pays à bas coût, a été puissant, promu par Mitterrand, le pourtant socialiste. Et privée de son électorat ouvrier, la gauche s’est rabattue sur le soutien à l’islam, voire l’islam radical, nouveau prolétariat des banlieues créé de toutes pièces et la défense des minorités sexuelles… quelle dégringolade, Jaurès doit s’en retourner dans sa tombe, d’autant que ces mêmes socialistes dévoyés, en sont maintenant à défendre le libre échange, au prétexte que le Trump de droite n’en veut plus, ou moins.

Même s’il a voulu aller trop vite, Trump n’est pas un lapin de six semaines et il a commencé à rectifier le tir. Mais son activisme nationaliste met en relief son honnêteté intellectuelle : il travaille pour les Américains et pour l’Amérique, on ne peut pas lui enlever cela, même si le tempo n’est pas le bon. Et en creux, on voit bien chez nous, que nos dirigeants font le contraire et travaillent contre nous. Particulièrement Macron, dont l’action n’est logique que si on considère qu’il est là pour liquider le pays, mû par une force ou des intérêts, les deux, venus de l’étranger. On peut toujours se tromper de politique, être mauvais, comme un ménage achète la mauvaise maison, ou les mauvaises actions, mais tant qu’on a la capacité de travail et d’investissement, on peut se refaire. Macron a bien oeuvré sur tous les plans. Il a fait sciemment les mauvais choix mais surtout, il nous a privé de la possibilité de nous refaire, en faisant gonfler la dette à desseins et en nous privant de nos outils de travail, vendus à des puissances étrangères, diminuant ainsi drastiquement, toujours à desseins, à la fois nos capacités d’investissement et nos possibilités de nous remettre au travail.

Et comme si cela pouvait n’être pas suffisant, il a aussi détruit le système éducatif, pour juguler la production de matière grise et fait entrer des millions de gens issus de pays où la culture, les comportements et la religion n’ont pas le début de l’ombre d’un quelconque commencement de compatibilité avec notre vieille Europe. Les nouveaux venus, présentés comme une « richesse » et une nécessité en tant que main d’oeuvre, ne s’adaptent pas en majorité, n’en ont même pas le désir et ne s’adapteront jamais, parce que s’ils avaient dû le faire, ce serait déjà fait. Les immigrés européens se sont assimilés quasiment instantanément, appelant leurs enfants avec les prénoms français et leur sommant, par l’école, d’apprendre notre pays et son histoire. Avec les autres, payer et repayer pour qu’ils « s’intègrent » est une mauvaise plaisanterie qui dure depuis soixante ans…

Malgré toute sa maladresse, pour le moment, nous ne pouvons compter que sur Trump pour revenir à une régulation du capitalisme sauvage, ce qui n’a rien ni de droite ni d’extrême droite mais qui est simplement une question de survie pour nos nations. En Europe, Meloni l’Italienne a choisi cette voie : limiter l’immigration arabo-afro-musulmane et relocaliser son industrie et elle obtient des résultats enviables, pour les Italiens eux-mêmes, en réduisant la pauvreté. Elle se heurte ainsi à cette bureaucratie européenne, contrariée dans ses dogmes de destruction et qui n’a de cesse de la qualifier « d’extrême droite ». Ce qualificatif sert depuis plus de quarante ans à désigner un ennemi imaginaire alors que les ennemis réels sont à Bruxelles, à nous asservir à petit feu et dans nos rues, à nous égorger tous les jours.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/04/18/la-methode-trump-est-elle-la-bonne/

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