Aujourd’hui, la direction d’ArcelorMittal a décidé de licencier environ 600 salariés sur sept sites industriels du Nord de la France : Basse-Indre, Desvres, Dunkerque, Florange, Mardyck, Montataire et Mouzon, en arguant de « la crise qui frappe l’industrie de l’acier en Europe », alibi classique de toutes les politiques asociales des grandes firmes capitalistiques transnationales.
En fait, l’économie de prédation mise en place sous couvert de mondialisation par ces grandes firmes met en danger la pérennité de notre puissance industrielle et économique ainsi que notre propre souveraineté de production industrielle.
Devant cette situation, que fait la République ? Comme le Premier ministre Jospin en 1999, elle renonce à exercer son pouvoir politique, en laissant entendre que « l’État ne peut pas tout », alors qu’il lui est simplement demandé de préserver les intérêts de la nation française et de ses citoyens.
Au Royaume-Uni, le gouvernement actuel a décidé d’agir concrètement pour sauver British Steel et empêcher la mort de ce secteur industriel de l’acier, absolument stratégique en ces temps de réarmement mondial et de périls géopolitiques : le gouvernement de la République française en fera-t-il autant, alors même que cela est absolument nécessaire ?
L’Action française, dans la ligne du royalisme social français, demande aux autorités de notre pays d’agir et de réagir pour sauver la production industrielle d’acier en France et préserver les emplois français : devoir politique, c’est aussi un devoir social.