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Le 1er mai et la valeur « travail »

Ce premier mai déchire, entre ceux qui voudraient le maintenir férié et les autres, qui voudraient en faire un jour comme un autre, revendiquant le droit de travailler. Au RPF, le travail est l’une de nos valeurs fondamentales et profitons de ce jour pour dresser quelques constats. La valeur travail justement disparaît, travail au sens de « production de richesses ». Car c’est bien cette considération qu’il faut prendre en compte si nous voulons que la France retrouve à la fois du rayonnement et des finances. Il faut bien différencier ces emplois de ceux qui sont créés en masse actuellement : des gestionnaires et des contrôleurs. Nous pondons des normes, avec des gens pour les appliquer, des gens pour les contrôler, d’autres gens qui supervisent les contrôleurs, des conseilleurs pour que tout le monde se retrouve dans le fatras. Mais encore, des surveillants, puisque désormais tout est soumis à la délinquance galopante et qu’il est désormais impensable d’envisager le moindre travail sans système de contrôle des locaux, des employés, sans avoir de vigile… La charge sur le travail a augmenté sans limite, d’impôts, de normes, de taxes, de surveillance, de contrôle, fruits d’une politique qui a conduit à la perte de la conscience professionnelle et de la rigueur.

L’autre type de créations d’emplois est le social : gérer, éduquer, cadrer des oisifs, des parasites, qui non seulement ne seront jamais aptes au travail, mais n’en ont surtout par l’intention. Certaines familles monopolisent à elles seules plusieurs « travailleurs sociaux » pour la gestion de leurs allocations, de leurs enfants, au point d’en arriver à des opérations comme celle menée par le Centre social Saint-Exupéry d’Audincourt qui dépense 2750 euros pour apprendre à quatorze femmes à faire du vélo et pour acheter deux vélos et des équipements de sécurité. On se pince, est-ce cela le rôle de « travailleurs sociaux » ? Cet exemple entre autres évidemment, tous du même acabit, dont on a du mal à saisir la nécessité impérieuse.

Le troisième volet est celui des aides sociales généreuses, qui poussent certains travailleurs à « gérer leurs droits », c’est à dire, travailler peu mais suffisamment pour vivre correctement en travaillant le moins possible et en alternant période de travail et d’aide. Il reste en fin la fraude, massive, qui se chiffre en dizaines de milliards d’euros chaque année.

Il faut se souvenir des années 60, quand le chômage était égal à zéro et la production de richesses une des caractéristiques de la France, présente sur tous les fronts industriels et de recherche et développement. Un salaire pouvait faire vivre une famille. Et s’il est légitime que la femme travaille, il n’en demeure pas moins que le travail permettait de vivre décemment avec deux à trois enfants, au contraire d’aujourd’hui où deux salaires ne permettent parfois plus de vivre décemment. Et cette évidence palpable qu’on vit à peine moins bien des aides sociales. En considérant que le travail génère des frais et dispense de certaines aides auxquelles on n’a plus droit. La ligne du RPF est que le travail doit payer bien plus que l’oisiveté et permettre de vivre bien mieux que l’oisiveté, permettre d’avoir non seulement le nécessaire, mais également des loisirs et de prendre des vacances, cette dernière possibilité étant de moins en moins accessible. Et pour ceux qui peuvent encore en prendre, c’est au prix de séjours plus courts et plus contraints au niveau des dépenses.

Entre les créations d’emplois de flicage, totalement improductifs, les emplois sociaux destinés à gérer les gens qui n’ont pas envie de participer à l’effort national, une caste de profiteurs gouvernementaux grassement payés à dispenser des conseils hors sol, à culpabiliser les citoyens et une masse nébuleuse de gens venus en France pour profiter des largesses sociales, ce dont ils ne se cachent d’ailleurs pas, la masse des emplois de « production de richesses » diminue et si d’apparence la taille du gâteau ne diminue pas si vite, le nombre de convives par contre, a augmenté de manière vertigineuse.

Nous profitons de ce 1er mai, fête du travail, pour rappeler quelques-unes de nos propositions au RPF. La fin des aides sociales et des logements sociaux pour les étrangers, on vient en France à ses frais, une diminution des aides sociales dans le temps, une augmentation significative des salaires, les plus bas en priorité, une baisse drastique du coût du travail, une simplification d’ampleur des charges administratives, la fin de très nombreuses normes, à examiner, le plafonnement des allocations familiales à trois ou quatre enfants, le tout inclus dans un plus large programme de retour à la relocalisation des productions nationales, à l’excellence de l’enseignement et à la réduction des étages administratifs. Assorti d’un programme d’économies de fonctionnement dont nous avons déjà parlé. Le 1er mai pourrait aussi être la prise de conscience d’un très gros travail de ménage à faire dans notre perception de ce qu’est désormais le travail.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/05/01/le-1er-mai-et-la-valeur-travail/

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