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Violences et dégradations après le match PSG-Arsenal : casser la joie

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Mais qui sont-ils, hein ? Qui sont donc ces « jeunes » qui ont, dans la nuit de mercredi à jeudi, après le fameux match PSG-Arsenal, manifesté leur joie à leur manière ? Le mystère est épais, sauf pour les lecteurs de Boulevard Voltaire qui ont peut-être leur petite idée.

Les violences graves ont accompagné la soirée. À Paris, un véhicule de la mairie de Paris a été endommagé, place des États-Unis. Sans doute des habitants du XVIe enthousiastes après les buts inscrits par le PSG. Le sigle « Mairie de Paris » est un symbole de l’administration française, comme ceux qui avaient été détruits en masse, lors des émeutes après le décès de Nahel, en juin 2023. Le hasard. Ils ont aussi, ces supporters d’un genre spécial, détruit un véhicule de police, avenue Franklin-Roosevelt, encore à Paris. Là aussi, rien à voir avec les commissariats attaqués au lance-roquettes en banlieue, avec les innombrables agressions de policiers, avec le vocabulaire employé, avec les inscriptions invitant à griller des poulets... Pas de preuve, on vous dit. Les vitrines de magasins saccagées autour de la place de l’Étoile ? Apparemment, des fils d’avocats internationaux ou d’ambassadeurs qui se défoulent après un effort intellectuel intense. Toujours à Paris, la police a procédé, dans la nuit de mercredi à jeudi, à près de 50 gardes à vue pour des motifs graves, toujours les mêmes : violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique, dégradations, détention de produits explosifs incendiaires (des mortiers d’artifice). Une voiture a percuté trois personnes dans des circonstances, il est vrai, mal cernées : elle a été retrouvée incendiée, ses occupants en fuite. Les violences et les dégradations ne se sont pas cantonnées à Paris : on les retrouve en Seine-et-Marne, en Seine-Saint-Denis et en Essonne avec tirs de mortiers, dégradations, etc. La litanie des destructions après le passage des vandales reprend à Ris-Orangis, Viry-Châtillon, Chilly-Mazarin, Sainte-Geneviève-des-Bois pour le seul département de l’Essonne. Tiens tiens, on a déjà entendu les noms de ces communes. Toujours le hasard.

2.000 policiers ? Insuffisant

Curieusement, les grands médias ont eu du mal à évoquer les suites un peu sportives de ce match. Libé raconte ces jeunes venus aux abords du stade pour « kiffer » et que les flics attaquent et repoussent sans la moindre raison. Un peu plus tard, le journal ajoutera tout de même le nombre de blessés et de gardés à vue. L’AFP a attaqué avec retard, bien d’autres n’ont rien dit du tout, ou alors dans des termes vagues. On détourne le regard. Des violences ? À Paris, la préfecture avait tout de même mis sur le pied de guerre 2.000 policiers. Insuffisant, au vu du bilan.

Peu à peu, tout change, dans le pays. Qui ira se réjouir dans les rues après un match de football sans songer un instant aux risques pris ? Quels parents laisseront leurs enfants s’amuser tard, ces soirs-là ? Qui circulera sans réfléchir sur les Champs-Élysées en voiture, un soir de match ? Quelle jeune fille ira se plonger avec insouciance dans cette foule où circulent des groupes ultra-violents ?

Le match PSG-Arsenal décrit la mécanique de l’immigration et de ses enfants : l’ensauvagement et l’insécurité sans frein. Les libertés prises par les voyous diminuent celles des autres. Comme en temps de guerre, les bandes les plus violentes tiennent la rue. Une minorité, certes, mais une minorité assez importante, numériquement, interdit aux Français la vie d’avant, notamment ces grandes manifestations populaires. On l’a vu aux fêtes de Bayonne : un homme de 58 ans a payé de sa vie cette innocente sortie après avoir été agressé de manière ultra-violente dans un bus. À Crépol, Thomas est mort dans une innocente fête de village. Désormais, la mort du jeune Nahel et les banlieues sont en feu. Un but comme lors du match PSG-Arsenal et les mortiers d’artifice, les dégradations et les blessés sont au rendez-vous. Une compétition sportive majeure comme les Jeux olympiques se passe bien, si on en prend les moyens. Pour 10.000 athlètes, on a disposé dans la capitale 35.000 policiers et gendarmes, 18.000 militaires et des renforts venus de l’étranger. Le prix de la sécurité... en zone de guerre.

Souvenez-vous ! Les mondialistes rêvaient d’un monde sans frontières où tous les enfants se donnaient la main autour d'un globe revisité Bisounours. Les frontières ont disparu. Les enfants donnent la main à leurs parents et restent chez eux, les soirs de match. Trop dangereux. L’immigration sans frein et ses conséquences tuent les libertés fondamentales, celles de sortir et de se réjouir en toute quiétude, et asphyxient peu à peu les fêtes populaires. On attend avec impatience, pour confirmation, le profil de la cinquantaine de gardés à vue. Juste pour voir.

Marc Baudriller

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