Ne pas cautionner Macron sur l’Ukraine, c’est être un agent de l’étranger ou un complotiste : facile. Mais que faut il faire alors ? Se souvenir de ce qui se passait avant la guerre. La Russie vitupérait à la fois contre l’installation d’activités américaines, dont certaines liées à la défense, à ses portes et également contre les misères faites aux populations russophones du Donbass. Il y avait donc deux problèmes, l’un avec les Américains et l’autre avec le prédécesseur de Zélensky et Zélensky lui-même. Et la France ?
La France avait des activités diplomatiques avec l’Ukraine à peu près égales à zéro et la seule mention de l’Ukraine figurait dans un rapport parlementaire s’inquiétant de résurgences du nazisme dans ce pays. Les échanges commerciaux entre la France et l’Ukraine étaient dérisoires. Que doit donc faire la France ? Rien, rien, rien, absolument rien. Mais nous dira-t-on, si on n’arrête pas Poutine, il va envahir l’Europe. Pur fantasme, depuis quasiment 20 ans qu’il est au pouvoir, s’il avait dû envahir l’Europe, cela se saurait. Et pour nous prendre quoi ? Nos « chances pour la France » ? En a-t-il seulement les moyens ? Non. Comment la Russie de 140 millions d’habitants pourrait envahir une Europe de plus de 400 millions d’habitants ? Comme pour le Covid, il y a une orchestration médiatique bien réglée et les gens qui se sont fait berner pendant le Covid, pour la guerre en Irak, pour la guerre en Libye, pour la fable du carbone, se font à nouveau berner pour l’Ukraine. Il y a urgence à ne plus croire les narratifs des télévisions subventionnées.
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