Alors que la droite institutionnelle se dilue dans le consensus mou et que la gauche radicale impose ses dogmes sociétaux, une autre France se rassemble, fidèle à ses racines, à ses héros et à sa mémoire. Face au mépris des élites, au matraquage idéologique des médias subventionnés et à la déconstruction méthodique de notre nation, les orphelins de la droite nationale n’ont pas dit leur dernier mot. Le 11 mai, sur les terres occitanes comme dans les rues de Paris, des patriotes de tous horizons ont prouvé qu’il existe encore une France debout, lucide, fière et décidée à défendre son identité et sa souveraineté.
Polémia
Rassemblement patriotique en terre occitane
Plus de quatre cents personnes – jeunes et moins jeunes, femmes et hommes – dont de nombreux militaires arborant le célèbre béret rouge ou affichant leurs médailles gagnées sur le terrain, ont répondu présent pour les Rencontres Culturelles Patriotiques organisées le 11 mai par Place d’Armes, cette association qui a gagné ses galons, voici plus de quatre ans, en publiant une célèbre tribune des généraux qui secoua le Landernau militaire.
Une belle propriété du pays carcassonnais accueillait tout ce beau monde. Marion Sigaut, Pierre Cassen, Pierre de Meuse, Christian Combaz notamment, mais également les généraux de Richoufftz et Roure, étaient venus, qui de Bretagne, qui du Languedoc ou de Bourgogne, signer leurs ouvrages et retrouver des complices d’amitié et de camaraderie. Des représentants des Harkis avaient fait le déplacement, tout comme les représentants d’une association de motards, French Army Vets, tous militaires d’active ou vétérans œuvrant pour la fraternité et l’aide aux soldats blessés, venus sur leurs rutilantes motos. Et n’oublions pas de jeunes identitaires de Carcassonne avec dans leur besace
Lo Camin (Le chemin), une revue faisant l’éloge du féminisme identitaire et de Viollet-le-Duc, le sauveur – avec Mérimée – de la Cité de Carcassonne.
Des conférences de qualité, notamment sur l’Indochine, une table ronde menée de main de maître par Jean-Pierre Fabre Bernadac, le président de Place d’Armes, sur les dangers qui nous menacent, clôturait cette journée.
Souvenir d’une époque militante
On se serait cru revenu quarante ans en arrière, au temps béni des BBR, quand on croisait, dans les allées du Bourget, des représentants de la Vieille France, la concierge de Paname venue avec son chien arborant une laisse tricolore, nos prolos qui avaient définitivement tourné le dos à la Fête de l’Huma, et une foultitude de jeunes qui n’avaient pas peur d’affronter sur les marchés les militants de Ras Le Front ou de coller des affiches à l’effigie de Le Pen. J’ai ressenti ce dimanche en terre occitane la même ferveur, le même enthousiasme et la volonté de tous — venus d’horizons différents — de retrouver une certaine fraternité française, loin des discussions sur l’Ukraine ou Israël. On parlait France, lutte contre les différents lobbies et mensonges véhiculés par les médias de grand chemin, actions à mener dans un pays gagné par l’islam et les progrès – encouragés sciemment par le régime macroniste — du wokisme et des amis de Mélenchon. J’ai vu des orphelins avant tout heureux de se retrouver et de partager, le temps d’une journée, une certaine idée de la France.
Mobilisations parallèles de la jeunesse
Le même jour dans Paris – mais est-ce un simple hasard ? –, près de 2 000 personnes – la plus grosse mobilisation jamais enregistrée – rendaient hommage à Sébastien Deyzieu, tragiquement disparu en 1994 lors d’une charge de police visant à disperser un rassemblement nationaliste contre l’impérialisme américain. Cette nouvelle génération a bravé les menaces des hordes antifascistes, les contrevérités distillées par le pouvoir, mais également les coups de pied de l’âne de certains nouveaux responsables du Rassemblement national qui mettent dans le même sac les fichés S de la France Insoumise et les militants patriotes dont le militantisme a contribué à faire du RN le premier parti de France. Toujours dans le même esprit et la même fidélité à nos valeurs, un bon millier de jeunes gens et jeunes filles appartenant à l’Action Française honoraient Jeanne d’Arc dans les rues de Paris, le 11 mai, lors du cortège traditionnel d’hommage à la Sainte de la Patrie. Autant d’événements qui ont provoqué l’ire de L’Huma, biberonnée aux subventions gouvernementales, et du Monde, financé par Mathieu Pigasse et Xavier Niel. Cherchez l’erreur.
François Monestier 19/05/2025
Illustration créée par IA
https://www.polemia.com/a-carcassonne-et-paris-le-reveil-des-orphelins-de-la-droite-nationale/