"Si tu es d’extrême droite, offre une #SmartBox à tous tes amis. Offrir une @SmartBox, c’est donner à son propriétaire Pierre-Edouard Stérin plus d’argent pour le Projet Périclès, qu'il a lancé pour soutenir massivement l’extrême droite en France. Smartbox: le fascisme à vivre!" pic.twitter.com/m8tV2THdQl
— Thomas Guénolé (@thomas_guenole) May 18, 2025
Les attaques contre le milliardaire prennent de l'ampleur, à gauche. Une Section carrément anti-Stérin (SCAS) a vu le jour... Son but : alerter sur les œuvres de l'entrepreneur catholique et inciter à agir contre. Dernier combat : s’opposer aux soirées de la Nuit du Bien Commun. Selon ses opposants, Stérin serait partie prenante, en tant que créateur de l’événement, de ces galas de charité. Mais le principal intéressé affirme qu'il n'a plus rien à voir avec ces levées de dons. Les communiqués contre la Nuit du Bien Commun ont malgré tout rencontré un bel écho, dans certaines franges de la presse d'ultra-gauche et dans les associations et groupements comme les Soulèvements de la Terre, Mediapart ou encore le média Blast.
Contacté par BV, un très proche collaborateur de Pierre-Édouard Stérin regrette ces accusations. Selon lui, si le milliardaire avait été juif ou musulman et de gauche, personne ne lui aurait tenu rigueur de ses convictions. Mais il a le malheur d'être un « homme, hétéro, catholique et de droite ». Selon lui, la gauche le critique sans jamais mentionner ses œuvres de philanthropie, notamment auprès des enfants dans les banlieues. Ce collaborateur rappelle à BV que les économies d'impôts effectuées par Stérin n'ont pas pour but de l'enrichir. Et pour cause : il fait, chaque semaine, un don à hauteur d'un million d'euros à des œuvres caritatives. La gauche ne le voit ou ne le dit pas.
LFI compte bien faire taire le milliardaire
Le site militant Rébellyon participe à la traque, se livrant ainsi à une attaque en règle à l’occasion de l’édition lyonnaise de la Nuit du Bien Commun, prévue ce lundi 19 mai. Stérin y est accusé d’être un « exilé fiscal notoire ». Il est décrit comme un « sombre personnage » qui chercherait à « propulser l’extrême droite au pouvoir dans 1.000 mairies » à travers son projet Périclès. Il y « promeut les valeurs de l’extrême droite catholique réactionnaire à tous les niveaux », lit-on encore.
La diabolisation bat son plein. La campagne de diffamation a même gagné l'Assemblée nationale. Le 10 avril dernier, Pierre-Édouard Stérin était convoqué devant une commission d’enquête sur son influence sur les élections. Il était ciblé explicitement pour ses financements. Ayant reçu des menaces de mort personnelles, il a décliné l’invitation et proposé une visioconférence. Refusée. L’attaque s’est alors déplacée sur le terrain médiatique, certains sénateurs parlant de « fuite ». Mais Stérin persiste dans sa demande : il souhaite passer en commission via une visioconférence. Il a exprimé de nouveau cette volonté dans un communiqué de presse paru ce lundi 19 mai.
Antoine Léaument, député LFI très médiatique et rapporteur de la commission d'enquête, liste dans un tweet les adjectifs qui définissent, selon lui, l'œuvre de Stérin et la rendent condamnable : « Patriote - Enraciné - Résistant - Identitaire - Chrétiens - Libéraux - européens - Souverainistes ». Clémence Guetté, députée LFI et vice-présidente de l'Assemblée nationale, n'a pas traîné à exprimer son soutien à son collègue Léaument. En France, un entrepreneur chrétien et patriote est donc pour certains un homme à abattre. Pierre-Édouard Stérin ne menace personne mais il n’est pas de gauche. C'est là que s’arrête le principe de liberté chez ses adversaires.
Nota : BV n'a pas de lien ni financier ni autre avec Pierre-Édouard Stérin.