par Rodolf Hertig
Constater la religiosité de la République française n’est aujourd’hui plus à faire. D’aucuns pourraient épiloguer sur ses « cérémonies » laïques, sur sa puissance propagandiste et sur sa volonté perpétuelle d’avancer toujours davantage une certaine idée qu’ils se font de l’homme (Homo Deus) et de sa nécessaire « émancipation », nous disent-ils, en tout cas c’est ce qu’ils font sans aucune considération morale qui n’est pour eux qu’un frein au progrès. Comme ces faits clairs et bien compris, voire acceptés, par une majorité des citoyens sont suffisamment explicites nous n’étayerons point davantage nos dires.
Nous subissons, impuissants, des violations morales répétées perpétrées par nos gouvernements au nom de ce fameux « progrès émancipateur » et de terribles répressions si nous avons l’outrecuidance de nous mobiliser. Ils veulent nous faire taire, nous invisibiliser, et déploient la force de la République à cet effet. Mais le champ libre est laissé à tous mouvements exogènes ; ils réparent même les dégâts causés par ceux-ci avec les finances publiques, donc nos impôts sans que cela ne les gêne.
De fait, qu’en est-il pour les catholiques ou, plus largement, les chrétiens ? Nous observerons que malgré un rapport accablant de un pour dix, les faits anti-chrétiens ne défrayent pas la chronique à la différence des tranches de jambon posées sur une poignée de porte d’une mosquée. Nos églises brûlent, nos prêtres sont agressés, voire assassinés, nos statues, calvaires et cimetières détruits mais on parle d’« islamophobie ». Notre grande et chère UE travaillant de plus à l’implantation durable de l’islam en son sein ; certainement parce que considéré compatible avec leurs grands desseins globalistes – quoi de mieux qu’une religion de soumission et où l’esprit critique est d’origine « sheytanique » ? On ne rappellera pas non plus le nombre de mosquées désormais présentes sur tous les territoires européens ni la part belle qui est faite à une immigration largement musulmane…
Bref, préparons-nous à subir ce que nos frères chrétiens d’Orient ont vécu à partir de la dynastie Seldjoukide, et même avant, moteur principal des croisades mais, cette fois, sans croisés pour nous délivrer… voire même pire, de fait, puisque la République y consent, relent nauséabond des trahisons des années 1930 (rappelons ici deux pourcentages : 10 à 13% de musulmans en France et 11% de chrétiens pratiquants).
Sachant d’avance que la dynamique pour les musulmans croit ne serait-ce que par l’afflux migratoire et la forte natalité de ces populations. Nous sommes aujourd’hui sur un niveau d’inversion critique : l’islam sera bientôt première religion de France ; si ce n’est pas déjà officieusement le cas. Et l’islam dominant, c’est l’islam des Seldjouks.
À la lumière de ces constats, les dynamiques démocratiques de notre belle République plus souvent anti-chrétienne que laïque vont changer. Il s’agira désormais de choyer ceux-là afin d’assurer leurs votes ; un pas après l’autre, la République s’accommode de cette réalité et le sort des chrétiens ressemble de plus en plus à celui des juifs de l’Allemagne hitlérienne. D’ailleurs nous disons chrétiens mais les idiots utiles et traîtres athées en seront aussi victimes.
Alors que faire ? S’il fallait être pessimiste et nous considérer déjà perdants nous dirions qu’un simple regard sur la judaïté suffit pour y répondre : d’abord transmettre notre culture et nos traditions, persister dans notre foi envers et contre tous, transmettre le goût de l’effort et de l’acharnement, rejeter l’individualisme au profit de l’entraide et, enfin, ne plus se reconnaître partie de cette civilisation travestie et décadente se réclamant de la romanité d’hier alors qu’elle se rapproche davantage d’un Reich islamique moderne à la sauce soviétique. Il s’agirait donc de traverser les temps malgré les tempêtes.
Mais, par optimisme et espérance, nous dirons qu’un Roi catholique nous sauvera de ce monde rance ; que la vraie France n’a pas encore sortie ses lances.
À nous…
https://www.actionfrancaise.net/2025/05/29/catholiques-de-france-nouveaux-juifs-de-1930/