
Jeudi 15 mai 2025, à Quimper, Murielle, une mère de trois enfants, a vu sa vie partir en fumée. Victime d’un incendie, elle a tout perdu. À la rue dans quelques jours, ses enfants dispersés, sans solution stable, elle lance un cri d’alarme : « Je veux un toit pour mes enfants. »
Et que fait la République ? Rien.
Ou plutôt si : elle regarde ailleurs. Elle tend la main au reste du monde, finance des ONG sur les cinq continents, accueille des milliers de personnes en situation irrégulière, loge, nourrit, soigne. Pendant ce temps, des Français de souche ou d’adoption, comme Murielle, dorment dehors ou s’entassent dans des hôtels payés à court terme par des assurances.
La misère nationale, oubliée dans son propre pays
Murielle n’est pas un cas isolé. Des dizaines de milliers de Français vivent la même tragédie silencieuse : incendies, expulsions, accidents de la vie… Et pour eux ? Pas de cellule de crise médiatisée, pas de priorité dans le logement social, pas d’aides immédiates massives.
On préfère envoyer des milliards en Afrique, subventionner des OGM « solidaires », soutenir des ONG hors-sol que tendre la main à nos propres enfants, à nos propres familles.
Pourquoi cette inversion des priorités ? Pourquoi cette France qui oublie les siens pour se donner bonne conscience à l’international ?
Une injustice morale et politique
On nous répète que « la France est un pays d’accueil ». Mais quand ses propres enfants meurent dans la rue, que reste-t-il de cette belle devise républicaine ?
Solidarité ne veut pas dire abandon de soi. Humanité ne veut pas dire naïveté. Charité bien ordonnée commence par les siens.
Il ne s’agit pas de haïr les autres, mais d’aimer les nôtres. D’aimer Murielle, ses enfants, nos anciens, nos travailleurs pauvres, nos mères isolées, nos SDF trop souvent invisibles.
Il est temps de redresser les priorités
Oui, la France peut être généreuse.
Oui, la France peut être solidaire à l’international.
Mais pas au détriment de ses propres citoyens.
Avant de s’occuper du monde, aidons ceux qui vivent dans nos rues, qui parlent notre langue, qui partagent notre culture, notre histoire, notre drapeau.
Le patriotisme social, une urgence
Murielle n’a pas besoin de promesses. Elle n’a pas besoin de leçons de morale. Elle a besoin d’un toit, d’une solidarité concrète, d’un peuple qui se tient debout pour les siens.
La France ne doit pas être une terre d’oubli pour les Français en détresse. Le patriotisme, c’est aussi cela : ne pas laisser tomber les siens.
Elias Grodin
“Entre la croix et la lumière, la France avance. Ses racines nourrissent ses ailes.”