Mercredi 9 juillet, Domingo est violemment frappé par trois jeunes hommes supposés d’origine nord-africaine. « Ils ne se sont même pas arrêtés pour demander quoi que ce soit. Ils m’ont attaqué. Ils ne m’ont rien volé alors que j’avais mes clés de maison et que je portais ma montre », témoigne la victime auprès des médias espagnols.
Deux jours plus tard, une manifestation contre la violence est organisée par le maire. Lors d’une conférence de presse, Pedro Ángel Roca annonce : « Nous allons déployer tous les efforts nécessaires, y compris financiers, pour renforcer la police. Ils ont déjà commencé à essayer de localiser les présumés agresseurs ».
Des groupes d’extrême droite s’infiltrent dans le rassemblement, qui comptait quelques centaines de personnes. Des membres de l’organisation xénophobe Frente Obrero déploient des banderoles avec le visage pixélisé de la victime et diffusent des slogans haineux. En parallèle, le parti Vox appelait à un rassemblement ce samedi contre ce qu’il qualifie de « terrorisme nord-africain ».
[…]