La République tchèque, par son président, vient de promulguer un décret assimilant la propagande communiste à celle du nazisme, et mettant les deux hors la loi. Les dirigeants de ce pays, qui ont vécu sous dictature communiste de longues années, qui ont vu les chars russes envahir Prague en 1968, savent de quoi ils parlent.
On s’interroge, suite à cette décision, sur l’avenir du parti communiste tchèque, qui existe toujours dans ce pays, et qui a protesté contre cette mesure. La cohérence serait de le dissoudre.
Pourtant, il n’y a eu dans le monde qu’une seule expérience nazie, féroce pour les adversaires politiques du IIIe Reich, avec la conclusion abominable des camps de la mort et la mise en place de la solution finale pour les Juifs. Personne ne peut dire que Mussolini était nazi, pas davantage que Franco, les colonels grecs ou Pinochet, symboles de régimes autoritaires, mais sans aucun rapport avec l’idéologie de « Mein Kampf« .
Dans le même temps, toutes les expériences communistes qui ont eu lieu dans le monde ont toujours eu les mêmes conséquences : perte de la démocratie, du pluralisme politique, d’élections libres, dictature du parti unique, du syndicat unique, du journal unique, de l’agence de presse unique. Et surtout, persécutions féroces des dissidents, des suspects, avec des camps de rééducation dont la férocité n’avait pas grand-chose à envier à celle des camps nazis. Stéphane Courtois, dans « Le livre noir du communisme » a estimé qu’entre Staline, Mao et Pol Pot, et quelques autres staliniens, c’est environ 100 millions de morts que les communistes ont sur la conscience.
Dans son dernier livre, « L’islam pire que le nazisme et le communisme« , notre contributeur Bernard Germain le démontre de manière indiscutable, tout en prouvant qu’en 2025, l’islam représente un danger bien pire que le nazisme et le communisme réunis.
Et pourtant, s’il y a eu le grand procès de Nuremberg – première fois dans l’histoire qu’on juge ainsi les vaincus – jamais on n’a demandé aux assassins communistes des comptes comme on en a demandé aux nazis. Pourtant, dans un remarquable documentaire, chez nos amis de TV-Libertés, Bernard Antony, en 1 h 30 minutes, nous présentait un réquisitoire impitoyable sur « Les 100 ans de crimes communistes ».
Comment accepter qu’en France les patriotes soient systématiquement, et en toute impunité, traités de nazis, alors qu’un parti communiste, qui a sur les mains le sang de 100 millions de morts, se permet de se présenter à des élections, d’avoir des élus, et même de donner des leçons de démocratie aux autres forces politiques ?
Comment accepter que des nostalgiques de Staline, dont le parti a défendu le pacte germano-soviétique et a collaboré avec l’occupant nazi jusqu’en 1941, ose la ramener et mentir historiquement aussi grossièrement ?
Comment accepter que des Fabien Roussel ou des Ian Brossat paradent sur les plateaux de télévision et insultent régulièrement Marine Le Pen et tous les cadres du RN, et Éric Zemmour et Reconquête, alors que leur parti a trahi la France en Indochine et en Algérie, et continue de la trahir en imposant, avec d’autres collabos, l’invasion migratoire aux Français ?
L’idéologie communiste, qui dépasse l’existence du seul Parti communiste, et se retrouve chez les Insoumis, les wokistes et les écolos les plus extrémistes, devrait être combattue avec la même détermination que l’a été le nazisme, et toute propagande communiste devrait être interdite et clouée au pilori.
Là encore, la République tchèque, farouchement hostile aux bureaucrates immigrationnistes de Bruxelles, montre la voie au reste de l’Europe.
Mais il lui reste, comme d’ailleurs l’ensemble des pays européens, encore un pas à franchir : quelle crédibilité avoir si on interdit toute propagande nazie ou communiste, et que le Coran et l’islam sont, eux, toujours légaux ?