On croyait être débarrassé de lui à jamais, et voilà que Bayrou n’a rien trouvé de mieux que de le prendre dans son gouvernement, et de le coller au ministère d’Outre-mer.
Donc, c’est lui qui doit gérer le dossier de la Nouvelle-Calédonie, que les indépendantistes appellent Kanaky. Rappelons que Valls est un socialiste et que depuis les années 1984, le PS, soutenu par l’extrême gauche trotskiste, n’a de cesse de détricoter la République une et indivisible et de toujours donner des droits nouveaux aux indépendantistes, au détriment des loyalistes fidèles à la France. Ceux-ci ont compris depuis longtemps que s’ils veulent survivre, face à des racailles kanaks souvent drogués et alcoolisés, il vaut mieux pour eux constituer des milices d’auto-défense que de compter sur l’État français.
À cause des socialistes et des accords de Matignon, les Néo-Calédoniens ont voté trois fois en quatre ans, ce qui est unique au monde. Et toujours à cause de ces accords pourris signés Rocard, 20 % de l’électorat français est privé du droit de vote, pour ne pas offusquer les Kanaks ! Et malgré tout cela, à trois reprises, les électeurs ont voté pour que le « Caillou » reste français.
On aurait pu penser le dossier plié. Erreur, mauvais perdants, les extrémistes kanaks ont mis l’île à feu et à sang et, au lieu de répliquer fermement à cette révolte de type algérienne, Valls a pris le dossier en main, et n’a rien trouvé de mieux que de réunir les partis en présence à Bougival, dans un huis clos où il a imposé aux forceps un accord pourri aux deux camps, laissant entendre carrément la possibilité d’un État calédonien, pour le plus grand plaisir de la Chine et de l’Australie notamment, mais aussi de l’Azerbaïdjan, qui lorgnent avec avidité sur les atouts de l’île, et soufflent sur les braises pour que les indépendantistes virent la France.
Chose extraordinaire, qui montre que le FLNKS se fout ouvertement du gouvernement français, leurs représentants ont ratifié l’accord à Paris, mais l’ont refusé une fois rentrés dans leur île. Et au lieu de prendre acte de cette volte-face, et d’en tirer toutes les conclusions, à savoir que cette organisation n’a aucune légitimité, ni aucune crédibilité, puisqu’ils n’ont aucune parole, le socialiste Valls va aller faire son cinéma dans les îles, et probablement lâcher encore des concessions secrètes aux indépendantistes, au détriment des loyalistes et de la France.
https://www.bvoltaire.fr/valls-annonce-un-voyage-a-noumea-pour-sauver-laccord-rejete-par-le-flnks/
Un gouvernement digne de ce nom ferait appliquer le résultat des trois premiers référendums, ajouterait de manière définitive les 20 % d’électeurs interdits de vote, suspendrait toutes les assemblées présidées par le FLNKS et dissoudrait toutes les organisations indépendantistes kanaks, et tous les partis de gauche locaux. Et s’il faut mettre en taule quelques leaders du FLNKS pour trahison et conspiration contre la Nation, il devrait le faire sans la moindre hésitation.
Il faudrait un Trump, un Poutine ou un Netanyahou pour régler le dossier de la Nouvelle-Calédonie de manière efficace, et nous avons Macron, Bayrou et Valls. Trois traîtres.
Pas de chance pour les Caldoches !