
« Obama a tenté de piéger Trump avec le Russiagate » : des documents accusent l’ancien président Barak Obama dans ce qui pourrait être un des plus grands scandales des Etats-Unis, l’Obamagate.
L’adage dit que la « vengeance est un plat qui se mange froid ». Donald Trump doit savourer la sienne à l’heure qui l’est contre l’ancien Président des Etats-Unis, son prédécesseur, Barak Obama.
Obama aurait orchestré une opération de sabotage politique sans précédent dans les derniers jours de son mandat en 2016
A la fin de son premier mandat, en janvier 2021, Donald Trump avait prévenu qu’il déclassifierait des documents secrets concernant l’Obamagate, c’est-à-dire la procédure d’« impeachment » lancée par les Démocrates contre le 45e Président des États-Unis, Donald Trump, sur la base de preuves fabriquées et de l’espionnage de sa campagne par l’administration Obama visant à inventer une théorie selon laquelle Trump aurait collaboré avec la Russie pour gagner l’élection de 2016.
Cinq ans après, la déclassification arrive et l’Obamagate pourrait s’avérer être un des plus grands scandales des Etats-Unis. Comme le souligne Matt Taibbi, journaliste d’investigation de Twitter Files, s’appuyant sur des documents récemment déclassifiés de Tulsi Gabbard, le tableau est inquiétant :
« Obama aurait orchestré une opération de sabotage politique sans précédent dans les derniers jours de son mandat. Les preuves ? Gabbard elle-même les a révélées. »
Et ces preuves montrent que l’administration Obama a ignoré les rapports minimisant l’ingérence russe dans l’élection de 2016, ordonnant plutôt la production d’une évaluation manipulée de la communauté du renseignement (CIA) visant à affaiblir la présidence de Donald Trump. Et ainsi, continue Taibbi, « Obama, qui n’est plus un acteur de soutien, est désormais au cœur de l’escroquerie du Russiagate, comme l’a qualifiée une source ».
Les révélations de Tulsi Gabbard sur le rôle d’Obama
Tulsi Gabbard, la directrice de la Defense Intelligence Agency (DNI), en clair du renseignement national étatsunien, vient de rendre publiques, vendredi 18 juillet 2025, plus de 100 pages de courriels, de notes de service et d’autres documents dans un document intitulé Preuves déclassifiées de la conspiration de l’administration Obama pour subvertir la victoire et la présidence de Trump en 2016. Ce document montre comment Obama a personnellement demandé un nouveau rapport, passant outre les évaluations de renseignement plus conservatrices, ce que Gabbard nomme « la conspiration des responsables d’Obama pour saboter la victoire du président Trump en 2016 ». Il est ainsi démontré que l’administration Obama savait avant et après l’élection de 2016 que la Russie n’avait pas influencé le résultat du vote par le biais de cyberattaques.
Avant et après la défaite de la démocrate Hillary Clinton, les services de renseignement américains estimaient en effet que la Russie n’avait joué aucun rôle significatif dans l’influence des élections. Un membre du Bureau du directeur du renseignement national avait informé, James Clapper, le directeur de la Defense Intelligence Agency sous Obama, qu’il n’y avait « aucune indication d’une menace russe visant à manipuler directement le décompte réel des votes par des moyens cybernétiques ».
Les preuves qui embarrassent Obama
Le New York Post détaille l’affaire :
« Parmi les documents figurait une évaluation de la communauté du renseignement du 12 septembre 2016 qui a déterminé que « les adversaires étrangers n’ont pas et n’obtiendront probablement pas les capacités nécessaires pour exécuter avec succès des cyberattaques généralisées et non détectées » sur les infrastructures électorales.
« Le 7 décembre 2016, le directeur du DNI de l’époque, James Clapper, a également conclu : « Les adversaires étrangers n’ont pas utilisé de cyberattaques sur l’infrastructure électorale pour modifier le résultat de l’élection présidentielle américaine » et « Nous n’avons aucune preuve de cybermanipulation de l’infrastructure électorale visant à modifier les résultats. » « L’activité criminelle n’a pas non plus atteint l’ampleur et la sophistication nécessaires pour modifier les résultats des élections », indique encore le rapport du bureau du DNI.
« Mais ces conclusions ont été supprimées après que le FBI, dirigé par le directeur James Comey, a déclaré qu’il allait « s’écarter » des conclusions du projet « sur la base de nouvelles orientations ». Clapper a ensuite dirigé un rapport de renseignement alternatif affirmant que le Kremlin avait orchestré le piratage des courriels du Comité national démocrate et était intervenu dans la course présidentielle en faveur de Trump. Plusieurs responsables, dont le directeur de la CIA John Brennan, le secrétaire d’État John Kerry et le directeur adjoint du FBI Andrew McCabe, Victoria Nuland, se sont rencontrés à la Maison Blanche le 9 décembre 2016, où Obama a commencé à « charger » chacun d’eux d’enquêter sur « l’ingérence de la Russie dans les élections ».
« Cette conspiration des responsables d’Obama pour saboter la victoire du président Trump en 2016 »
« Le chef de cabinet de la Maison Blanche Denis McDonogh, la conseillère à la sécurité nationale Susan Rice, la procureure générale Loretta Lynch et le secrétaire à la Sécurité intérieure Jeh Johnson ont également assisté à cette réunion.
« Des membres de la communauté du renseignement ont ensuite commencé à divulguer aux médias que les responsables avaient « un haut niveau de confiance » dans le fait que le président russe Vladimir Poutine était personnellement impliqué dans le « piratage des élections américaines » et Obama a exprimé publiquement ses inquiétudes quant aux piratages affectant le processus de décompte des voix. »
Tulsi Gabbard commentant ce qu’elle nomme « cette conspiration des responsables d’Obama pour saboter la victoire du président Trump en 2016 » souligne que le rapport final de l’administration d’Obama consistait en une évaluation de la communauté du renseignement du 7 janvier 2017 qui « contredisait directement les évaluations de la communauté du renseignement qui avaient été faites au cours des six mois précédents ». Le directeur de la CIA, John Ratcliffe, a publié, de son côté, une analyse explosive de l’évaluation de 2016 qui concluait que Clapper, Brennan et Comey l’avaient délibérément corrompue pour des « motifs politiques potentiels ».
Du faux Russiagate au vrai Obamagate
Ainsi Tulsi Gabbard a annoncé, dans un communiqué, qu’elle transmettait les dossiers au ministère de la Justice « pour assurer la responsabilité que le président Trump, sa famille et le peuple américain méritent ».
« La question que je soulève n’est pas partisane. Elle concerne tous les Américains. Les informations que nous publions aujourd’hui démontrent clairement qu’une conspiration de trahison a été perpétrée en 2016 par des responsables au plus haut niveau de notre gouvernement », a-t-elle déclaré :
« Leur objectif était de subvertir la volonté du peuple américain et de mettre en œuvre ce qui était essentiellement un coup d’État de plusieurs années dans le but d’empêcher le président de remplir le mandat qui lui avait été confié par le peuple américain. »
Le chef du DNI a ajouté :
« Quelle que soit sa puissance, chaque personne impliquée dans cette conspiration doit faire l’objet d’une enquête et de poursuites dans toute la mesure permise par la loi, afin de garantir qu’une telle chose ne se reproduise plus jamais. »
Le rôle central de l’ancien président Barack Obama dans la fabrication de l’enquête bidon sur le Russiagate, qui visait à établir une collusion présumée entre l’équipe de campagne de Trump en 2016 et la Fédération de Russie, est ainsi révélé, et mène à l’Obamagate.
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