Le 9 juillet 2025, Aurore Bergé, ministre déléguée de son état (chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations), a annoncé avec tambours et trompettes le lancement d’une coalition d’associations pour « lutter contre la haine en ligne ». Douze associations ont été retenues pour cette mission et, en plus des subventions énormes qu’elles reçoivent déjà, elles vont toucher de nouvelles subventions afin d’embaucher des personnes qui vont assurer cette mission souhaitée par Aurore Bergé. J’avoue que cette dernière trouvaille des bien-pensants m’a laissé pantois.
En effet, voilà qui sont les associations sélectionnées : la Fédération LGBTQI+, SOS homophobie, Osez le féminisme, le Planning Familial et SOS racisme, pour les plus connues, mais il y a aussi : le Crif, Flag!, la Licra, M’endors pas, le Mouvement du Nid, Respect Zone et Addam.
Ces associations seront en lien avec l’ARCOM, qui a décidé de la fermeture de C8 dont le discours et la liberté de ton (surtout Cyril Hanouna) ne plaisaient pas au pouvoir et aux bien-pensants. La mission confiée à ces associations sera de scruter les réseaux sociaux, de débusquer ce qui est considéré comme un « discours de haine » et de saisir l’ARCOM. Quant aux idées qui vont être pistées pour être dénoncées puis sanctionnées, le lecteur ne sera pas surpris d’apprendre qu’il s’agit de tout ce qui concerne les discours à caractère antisémite, raciste, anti-musulmans, homophobe, misogyne…
Pour ce qui me concerne, je prends les paris que ne seront pas considérés comme discours de haine ou antisémite les commentaires du genre « Free Gaza », « De la rivière à la mer », « Israël génocidaire », « Le Hamas mouvement de résistance », « Libérez le combattant Abdallah », etc. Maintenant, prenons quelques exemples des associations choisies et voyons les idées qu’elles défendent, et ce qu’elles répondent à ceux qui les contestent.
Planning Familial : c’est cette organisation qui prétend qu’« un homme peut être enceint ». Et ceux qui s’élèvent contre cette invention délirante sont accusés d’être « transphobes », une forme de haine pour le planning familial !
SOS homophobie et Fédération LGBTQI+ : En matière sexuelle, chacun est en droit de faire ce qu’il veut, et c’est une affaire privée donc qui ne regarde pas les autres. Pour le mouvement LGBT, c’est l’inverse. Il s’affiche de manière ostentatoire dans les rues, fait des « Gay Pride » (en quoi est-ce une « fierté » d’être homo ?) et exige que ce qui relève de la sphère privée soit considéré comme un combat politique mené contre l’immense majorité de la population qui est hétérosexuelle. Comme si les homos étaient persécutés. Indiquez simplement que vous trouvez anormal qu’une minorité étale ses particularités au grand jour et impose ses vues à la très grande majorité de la société (mariage gay, PMA, GPA,…) et vous êtes agoni d’injures et traité d’« homophobe ». Autre variété de discours de haine.
Osez le féminisme : Mouvement se voulant féministe, mais un féminisme assez spécial. C’est celui de sa fondatrice la célèbre Caroline de Haas. Vous ne vous souvenez pas ? C’est elle qui, à propos des 1.500 viols à Cologne (Allemagne) durant la nuit de la Saint-Sylvestre 2015-2016, déclara à ceux qui les condamnaient : « Arrêtez avec votre racisme de merde. » C’est elle aussi qui déclara à propos des migrants qui importunaient constamment les femmes dans le 18° arrondissement de Paris : « Il n’y a qu’à élargir les trottoirs. » Et logiquement pour cette association dénoncer les agressions sexuelles quotidiennes de femmes dans les transports en commun en Région parisienne, comme le fait par exemple Némésis, c’est du racisme. Nouvelle variété de discours de haine.
SOS Racisme : Créé en 1984 par Julien Dray et Harlem Désir deux militants PS (pour détourner la colère du peuple face à la politique d’austérité « la rigueur » imposée par Mitterrand dès 1983), la petite main jaune a connu un considérable succès. Aujourd’hui, SOS Racisme est devenue une association totalement wokiste et a radicalement changé de combat. Elle lutte aujourd’hui contre « l’extrême droite » et l’un de ses derniers slogans est : « L’immigration n’est pas un problème. Le racisme en est un ». Évidemment toute remarque ou dénonciation de l’immigration incontrôlée et de ses conséquences en France sera jugée d’extrême droite et dénoncée comme un discours raciste et de haine. Encore et toujours de la haine pour ces gens.
Association ADDAM : (Association de défense contre les discriminations et les actes antimusulmans). Tout est dans le titre. On notera simplement que jusqu’au 7 octobre 2023 la religion la plus attaquée en France était la religion catholique et de très loin. La moins attaquée était la religion musulmane. Mais il est de bon ton de nos jours de faire croire qu’il y aurait un déferlement d’islamophobie en France et que les musulmans seraient gravement menacés et en danger. Il n’est qu’à se souvenir de l’incroyable réaction à travers tout notre pays suite à l’horrible meurtre d’un musulman dans une mosquée du Gard. Mais curieusement ceux qui se sont élevés avec justesse contre ce meurtre ont été d’un silence total lors des meurtres de Thomas, Lola, Philippine, Elias… et tant d’autres, perpétrés presque tous par des « chances pour la France ». Les représentants d’ADDAM n’auront-ils pas tendance à voir plus d’islamophobie qu’il n’y en a ? Dénonçant à cette occasion une haine contre les musulmans.
Ajoutons que la quasi-totalité de ces associations peuvent sans problème être qualifiées d’organisations d’extrême gauche.
Ainsi, la Fédération LGBTQI+ a appelé en juin 2024 à « battre le RN », SOS Racisme affiche ouvertement combattre l’extrême droite, et Osez le féminisme estimait en 2022 que « l’extrême droite » était « incompatible avec les droits des femmes ».
Il n’est donc nullement exagéré d’affirmer que le gouvernement, par la voix d’Aurore Bergé, en appelle, avec la complicité de l’extrême gauche et contre argent sonnant et trébuchant, à la mise en place d’un système de flicage généralisé de la population, un système de délation confié aux personnes les plus partiales qui puissent se trouver. Ils n’auront aucune objectivité dans leurs appréciations du caractère « haineux » d’un commentaire. On peut même dire que va s’instaurer une véritable chasse à l’homme. Quiconque n’aura pas la bonne idée de soutenir la doxa progressiste et bien-pensante sera menacé de dénonciation, de poursuite et probablement de sanctions plus ou moins lourdes.
Soyons clair : ce qu’Aurore Bergé veut mettre en place est une véritable police de la pensée et de la parole, financée par l’État c’est-à-dire avec l’argent des contribuables, contre les dits contribuables.
Pourra-t-on encore dire demain que l’immigration n’est pas une chance pour la France ? Pourra-t-on dire que l’immigration est en train de ruiner notre pays ? Pourra-t-on indiquer qu’il y a un lien entre immigration et délinquance ? Pourra-t-on dire que tel ou tel quartier a été conquis par les marchands de drogue et les islamistes et que la police ne peut plus y pénétrer ? Pourra-t-on dire que ceux qui ont agressé les spectateurs lors de la finale de la Ligue des champions à Paris n’étaient pas des Anglais, mais les chances pour la France des banlieues limitrophes ? Voilà ce qui se joue. Décrire le réel, dire ce que l’on voit, dénoncer certains faits, tout cela risque d’être interdit par l’alliance des pires gauchistes enrôlés et payés par l’État pour accomplir ses œuvres de basse police et de répression. C’est-à-dire que ce que nous avons vu en Angleterre : des braves citoyens, ayant fait un commentaire indigné après l’égorgement des trois fillettes par un jeune originaire du Rwanda, se retrouver en prison. Oui, directement en prison pour un simple tweet. De même pour les journalistes qui vont, en France, risquer de connaître le sort de Tommy Robinson, journaliste anglais qui est resté des mois en prison pour avoir publié la vérité sur le soi-disant harcèlement que subissait un jeune Syrien alors qu’en vérité c’était lui l’agresseur et le harceleur. La cour a exigé que Tommy Robinson taise cette vérité. Il a refusé et publié les informations. Il a été jeté en prison. C’est cela qui nous attend en France avec le projet scélérat d’Aurore Bergé.
C’est donc un véritable outil de terreur qui est sur le point d’être mis en place par le pouvoir. Et cela complète un arsenal déjà fort inquiétant, allant d’un système judiciaire extrêmement laxiste pour la diversité mais impitoyable pour tout patriote, une autorité policière craintive devant les racailles qui l’agressent quotidiennement, une complicité Union européenne – France pour empêcher le peuple de voter pour le candidat de son choix (Marine Le Pen, Roumanie), une collusion honteuse entre l’extrême gauche et le « bloc central » (macroniste et LR), les faisant voter les uns pour les autres (législatives 2024) afin de pouvoir continuer leur petite tambouille politique, etc.
Mais mettre tout cela en place prouve aussi que ces gens sont au bout du rouleau. Hormis la répression et la terreur, ils n’ont plus d’autre moyen d’imposer leur politique et de rester au pouvoir. Ils sont certes en train d’instaurer un régime orwellien mais ils sont également proches de leur effondrement. Car un tel système totalitaire ne pourra pas durer très longtemps et nombreux sont ceux parmi ces gens qui finiront dans les poubelles de l’histoire.
Bernard Germain