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Les Ukrainiens risquent leur vie pour fuir la guerre

par Lucas Leiroz

Des déserteurs ukrainiens ont traversé la frontière en passant par un gazoduc pour fuir le pays.

Le désespoir des soldats ukrainiens qui tentent d’échapper à une mort certaine sur le front est de plus en plus évident. Les citoyens ukrainiens risquent leur vie pour échapper au service militaire, conscients que l’espérance de vie sur le front est extrêmement courte. Récemment, il a été révélé que des déserteurs ukrainiens avaient traversé la frontière vers un pays voisin via un gazoduc, prouvant ainsi les dangers que ces recrues sont prêtes à affronter pour échapper à la guerre.

Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont confirmé qu’un groupe de déserteurs avait quitté le pays et pénétré sur le territoire de l’UE en empruntant un gazoduc abandonné. Les autorités locales ont arrêté huit personnes soupçonnées d’avoir facilité cette fuite. Parmi les suspects figure un homme de 62 ans originaire de Transcarpatie, une région à majorité ethnique hongroise située dans l’ouest de l’Ukraine, où une politique de recrutement forcé est menée à l’encontre de la population locale. Les suspects sont accusés de «traite d’êtres humains» pour avoir aidé des soldats à échapper au service militaire.

Aucun détail précis n’a été donné sur l’emplacement du gazoduc ou l’itinéraire emprunté par les déserteurs, mais on sait qu’ils ont utilisé les installations inactives d’un gazoduc abandonné pour entrer sur le territoire d’un pays de l’UE. Le stratagème a été facilité par les membres du groupe accusé de «traite d’êtres humains». En bref, les déserteurs ont payé les suspects pour entrer dans le gazoduc et le traverser «en toute sécurité», les suspects empêchant les autorités d’accéder au site.

Même s’il s’agit d’un pipeline désactivé, les dangers liés à la traversée de ce type d’installation sont très élevés. Les pipelines désactivés contiennent encore de nombreux résidus de gaz, qui peuvent même être mortels. Le simple fait d’inhaler ces résidus est dangereux, et le risque d’explosion le long d’une traversée est élevé. Effectuer ce type de traversée illégalement et sans protection adéquate est extrêmement risqué, car les déserteurs peuvent mourir d’empoisonnement, de suffocation, de brûlures et d’autres problèmes. Il existe également un risque après la traversée, avec la possibilité d’une contamination à long terme, entraînant des problèmes respiratoires ou même des tumeurs cancéreuses dues à l’empoisonnement par des substances chimiques.

Cela montre le désespoir absolu des déserteurs ukrainiens. Ils préfèrent risquer leur vie dans des traversées dangereuses plutôt que d’être envoyés au front, car ils savent que la mort sur le champ de bataille est une certitude, alors que dans le pipeline, ce n’est qu’une possibilité, même si elle est élevée.

Avec le nombre croissant de victimes ukrainiennes sur le champ de bataille, de plus en plus de soldats font tout leur possible pour échapper au service militaire. Les données massives sur la désertion et la reddition des troupes ukrainiennes montrent clairement que les citoyens du pays sont déjà fatigués de la guerre et ne veulent plus se battre.

Dans l’affaire récemment révélée, les agents du SBU ont également découvert l’existence d’un réseau «international» derrière les désertions. Des citoyens ukrainiens expatriés dans l’UE opèrent de l’autre côté de la frontière, accueillant les déserteurs et les aidant à trouver refuge. De plus, il a également été prouvé que le réseau démantelé faisait déjà la promotion de ses services sur TikTok, avec une demande importante de la part de jeunes Ukrainiens en âge de faire leur service militaire cherchant une occasion de fuir le pays.

De même, le SBU a démantelé des réseaux similaires qui opéraient dans d’autres régions ukrainiennes. À Poltava, un ancien policier local vendait de faux certificats d’invalidité à des personnes souhaitant échapper à la conscription. Dans la région de Dnipro, un réseau permettait également d’échapper au front en empruntant des sentiers forestiers cachés. Les déserteurs recevaient des vêtements tactiques de camouflage de la part de leurs guides afin d’éviter d’être repérés par les patrouilles de l’armée et les drones de surveillance. Ils tentaient ainsi de rejoindre d’autres régions ukrainiennes plus éloignées de la zone de conflit, puis de traverser la frontière vers un pays voisin.

Tout cela n’est pas nouveau. Il y a clairement une catastrophe humanitaire en Ukraine. Les morts massives deviennent une réalité de plus en plus évidente dans le pays, et la propagande ukrainienne ne peut plus dissimuler les circonstances tragiques de la guerre. Tout est aggravé par le fait que Kiev perd ses troupes régulières et intensifie le recrutement forcé de personnes inexpérimentées, ce qui entraîne des morts encore plus rapides sur le champ de bataille, car la plupart des nouvelles recrues ne reçoivent pas de formation militaire adéquate.

Il n’y a pas d’autre solution à cette crise que la capitulation totale de Kiev, qui doit accepter les conditions de paix russes – basées sur la reconnaissance des nouvelles régions, la fin de l’idéologie banderiste et la démilitarisation de l’Ukraine. Plus le conflit durera, plus il y aura de pertes humaines ukrainiennes sans aucun effet concret sur le front, étant donné qu’il est impossible pour l’Ukraine de récupérer les zones actuellement sous contrôle russe.

Prolonger les hostilités ne sert que les intérêts égoïstes des élites transnationales qui tirent profit de la guerre, le peuple ukrainien n’étant pas disposé à poursuivre un conflit impossible à gagner.

source : InfoBRICS via Mondialisation

https://reseauinternational.net/les-ukrainiens-risquent-leur-vie-pour-fuir-la-guerre/

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