Par Philippe Germain
Macron, le grand stratège, danse dangereusement sur le fil du rasoir, flirtant avec l’idée de plonger la France dans une guerrequi n’est pas la sienne, tout en semblant s’accrocher désespérément au pouvoir républicain. Son obsession haineuse pour la Russie et son soutien aveugle à Kiev – gangrenée par la corruption –, interpellent. Derrière l’écran de fumée de la « défense de l’Ukraine », pourrait-on voir une manœuvre républicaine machiavélique visant à verrouiller son pouvoir intérieur ? Rien n’est moins sûr, mais ce qui est certain, c’est qu’il ne recule devant rien.
Si une guerre de basse intensité éclate, avec l’ours russe comme ennemi désigné, Macron, tel un nouveau De Gaulle, pourrait bien activer l’article 16 de la Constitution pour se voir attribuer les pleins pouvoirs, dans le cadre d’une crise jugée « grave et immédiate ». Ce texte républicain, qui évoque la menace pesant sur la Nation, pourrait lui permettre de se hisser sur le trône d’un pouvoir dictatorial. Il suffira d’une tempête, et hop, il sera le sauveur, l’homme providentiel.
Une guerre qui n’est pas la nôtre, une guerre que le pays réel rejette massivement, une guerre qui ne profite qu’aux quelques oligarques de Kiev qui tirent les ficelles. Les Français, eux, veulent une chose : que l’argent des leurs impôts serve à réparer la cathédrale France comme l’a été Notre-Dame de Paris, et non à faire la guerre à l’autre bout du continent européen. De mémoire démocrate, jamais un tel désaveu n’a été aussi marqué : 78% des Français sont contre l’implication directe de la France en Ukraine. Ce n’est pas un simple sondage, c’est un cri du cœur national.
Où est l’intérêt français dans cette manœuvre ? Macron semble prêt à engager des troupes françaises sur le sol ukrainien, au nom d’une « paix » qu’il semble seul à voir. En fait, il veut jouer à la guerre, sans l’accord de l’Assemblée ni celui des militaires, qui, eux, ont des raisons de se préparer au pire.
Quant à l’armement de nos troupes, c’est une autre farce. Nos stocks sont à sec et notre industrie de défense n’est qu’un pâle reflet de ce qu’elle fut. Les 28 milliards d’euros, donnés à Kiev, ont-ils été judicieusement employés ? Certainement pas. L’argent du pays réel a été évaporé dans les limbes de l’opacité démocratique, alimentant la machine de guerre d’un Zelensky en pleine opération de blanchiment international.
Et alors, que fait Macron ? Il persiste et signe, malgré les avertissements des militaires. Son délire de technocrate européiste du camp du bien le pousse à vouloir déployer des troupes françaises en Ukraine, à un moment où ce qui reste de notre armée est sur les genoux. Mais tout cela semble secondaire. Le pouvoir, c’est ce qui l’intéresse avant tout.
Le général Burkhard, l’ancien chef d’état-major des armées, n’a pas mâché ses mots en privé : la République n’a plus les moyens de ses ambitions militaires. Et pourtant, Macron persiste à jouer à l’illusion de la grandeur militaire, quitte à sacrifier nos derniers atouts pour un avenir incertain.
La vérité, c’est que la France se trouve dans une situation délicate car l’élite technocratique a dilapidé notre maigre potentiel militaire. Pourtant, à l’heure actuelle, la Russie produit des armes à la vitesse de l’éclair, quand nos stocks sont quasiment vides. Il n’y a plus en République française de véritable armée, juste une coquille vide défilant le 14 juillet.
Mais peu importe, Macron, en bon démocrate, veut garder le pouvoir… et si la situation empire, il se retrouvera en position d’activer l’article 16, ce fameux joker constitutionnelrépublicain pour se maintenir à tout prix. Peu importe que la guerre qu’il mène soit contre l’avis du pays réel et des militaires. L’essentiel est qu’il n’est pas prêt à lâcher l’os du pouvoir.
Democratia delenda est.
https://www.actionfrancaise.net/2025/09/02/combat-royaliste-89/