« Une vague mondiale se lève pour défendre le souverainisme des nations »
En Allemagne, l’AfD pulvérise les records dans les sondages et aux élections locales, ce qui fait dire à Bernard47 que « c’est une vague mondiale qui se lève pour défendre le souverainisme des nations et la régulation des frontières », prenant pour preuve ce qu’il considère comme « le plus bel exemple de cette réaction des peuples : cette grande marche de Londres ». Alfred Germain abonde dans son sens ; pour lui, ça y est, « les nations européennes, pour celles qui étaient endormies, commencent à se réveiller. Les Hongrois ont su préserver leur territoire rapidement. Les Allemands en ont assez de la politique à la Merkel qui a favorisé un raz-de-marée migratoire. L’Italie de Giorgia Meloni a réagi comme il se doit. Le peuple français s’exprime par sondages pour stopper l’invasion, preuve la pétition du génial Philippe de Villiers. » Une pétition, d’ailleurs, qui a largement dépassé le million de signataires, cette semaine, et Harry Coverre émet un « avis à ceux qui critiquent la fiabilité des votes : le meilleur moyen de savoir, c’est d’organiser le référendum. S’ils étaient si sûrs de leurs assertions, ils ne craindraient pas la voix du peuple. »
Toute la question est justement dans cette « voix du peuple ». Pour MFGA, c’est simple, « ce que les pseudo-démocrates appellent abusivement extrême droite, populisme ou nationalisme n’est que le sursaut d’un survivalisme identitaire qui anime tous les peuples d’Europe et d’ailleurs ». Sauf qu’à force de trop jeter l’anathème sur tout ce qui leur déplaît, ce qui se voudrait une insulte devient presque une plaisanterie récurrente, un « running gag ». Quand les médias français font de la manifestation de Londres une manifestation raciste et, donc, d’extrême droite, Évariste se demande si on a pensé à « vérifi[er] que ces Anglais n'avaient pas les pieds fourchus ». Évidemment, comme le dit Milan, il ne pouvait en être autrement, puisque « défendre son identité, son histoire, son mode de vie, c'est raciste ! Sauf si vous ne faites pas partie de l'Occident. Célébrés partout ailleurs, ces sentiments légitimes sont d'extrême droite du point de vue du Big Brother européen. » Peut-être tout simplement que, comme Jean Aymar, ces médias se sont tout simplement demandé : « Une manif qui se passe dans le calme et sans vitrines éclatées, c’est à noter. Ne serait-elle pas d’extrême droite, par hasard ? »
« On veut raser huit siècles de nos vies d’un coup de bulldozer ? »
Il faut bien le dire, en France, ce n’est pas la même limonade… Encore une fois cette semaine, l’extrême gauche a pris en otage la colère populaire, avec la finesse et la civilité qu’on lui connaît : une guillotine érigée pour MM. Bolloré, Stérin. De quoi donner « la nausée » à Reney, « quand [il] pense aux banderoles dérisoires défendant leur pays pour lesquelles ont été condamnés de jeunes patriotes français ». « Mais évidemment, remarque Michel Beraudot-March, comme la guillotine est destinée à des personnalités considérées comme d’extrême droite, ce ne peut être condamné au motif d’appel à la haine… » De toute façon, analyse Germaine, « ces rassemblements ne sont plus là pour faire entendre vos vraies revendications mais pour mettre à sac le pays. C’est un sac fourre-tout (Palestine, anti-flics, casseurs, voleurs et autres). Rentrez chez vous. N’oubliez pas que tous ceux qui paient des impôts vont payer ces dégâts. »
Des impôts qui, du coup, ne pourront pas servir à restaurer des églises comme celle menacée de destruction dans les Yvelines. Pour Jack Chevalier, c'est tout un symbole, « si "certains" s’amusent à piller, à désacraliser, à incendier nos églises… D’autres, très officiellement, s’arrogent le droit de les raser purement et simplement ! » Mais ça l'est encore plus pour Volente, qui la trouve « pourtant bien jolie, cette modeste église, et tellement émouvante, même pour [lui] qui n’a pas la foi. [il] voi[t] des villageois, des paysans, des ouvriers qui s’y sont retrouvés, dans leurs habits du dimanche, pour prier, pour supporter la dureté de leur vie, le froid de l’hiver, mais aussi célébrer l’espérance et les naissances, pendant huit siècles. Huit siècles ! Et on veut raser huit siècles de nos vies d’un coup de bulldozer ? » Et si c'était le but, justement ? Guillotine et bulldozer, même combat ?
Quoi qu'il en soit, Zéphir ou Aquilin, Mistral ou Alizé, au moins, il est certain qu’un souffle monte, alors, partout en Europe, comme le dit Paul Valéry : « Le vent se lève ! Il faut tenter de vivre ! »
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