Avec 36 % des intentions de vote, le RN écrase ses concurrents, loin devant une gauche fragmentée et une majorité présidentielle en ruine
Alors que la classe politique parisienne bruisse de rumeurs autour d’une hypothétique nomination d’un Premier ministre « de gauche », les Français, eux, tranchent clairement : le pays est à droite, plus que jamais.
C’est ce que révèle le dernier sondage IFOP-Fiducial pour LCI, Le Figaro et Sud Radio, publié le 9 octobre 2025. Si des élections législatives anticipées avaient lieu dimanche prochain, le Rassemblement national obtiendrait entre 35 et 36 % des voix, loin devant tous ses adversaires.
Une fois encore, la photographie électorale du pays contredit frontalement la bulle médiatique et politique parisienne, qui rêve d’un retour de la gauche au pouvoir.
Le RN, première force politique de France
Avec un score oscillant entre 35 et 36 %, le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella atteint un niveau inédit, consolidant sa position de première force politique dans toutes les tranches d’âge actives.
Le RN domine très nettement chez les ouvriers (48 %), chez les foyers modestes (47 %) et reste solidement implanté chez les retraités (32 %).
En cas d’union élargie avec les mouvements d’Éric Ciotti (Union des droites pour la République) et Éric Zemmour (Reconquête), le bloc de droite nationale atteindrait près de 40 % des suffrages.
Jamais, depuis le début de la Ve République, un bloc conservateur et national n’avait atteint un tel niveau d’adhésion dans le pays réel.
Une gauche dispersée et affaiblie
Le sondage confirme également la décomposition du camp de gauche.
Sans la France insoumise, une coalition « socialo-écologiste » plafonnerait à 19 %.
Si les forces du Nouveau Front populaire (LFI, PS, PCF, Écologistes, Place publique) se représentaient unies, elles culmineraient à 24 %, bien loin derrière le RN.
Mais cette hypothèse d’union reste très théorique : la fracture idéologique entre la gauche radicale mélenchoniste et la gauche pro-européenne de Raphaël Glucksmann demeure béante.
Autrement dit : le front dit “républicain” est aujourd’hui en miettes, et les appels à l’unité masquent mal l’effondrement du socle électoral de la gauche historique.
La Macronie au plus bas, laminée par la défiance
Le bloc présidentiel, composé de Renaissance, du Modem, d’Horizons et de l’UDI, s’effondre à 14 % des intentions de vote — son plus bas niveau historique.
Les anciens électeurs d’Emmanuel Macron désertent en masse : à peine la moitié d’entre eux se disent encore prêts à soutenir un candidat issu de la majorité.
Ce rejet est particulièrement marqué chez les employés (12 %) et chez les femmes (9 %).
La fameuse “centralité” macronienne, censée incarner la raison et la stabilité, n’existe plus.
Les Français jugent le pouvoir coupé du réel, enfermé dans ses certitudes technocratiques et incapable de répondre à leurs angoisses sociales, identitaires et sécuritaires.
Les Républicains : un parti écartelé
Crédités de 11 à 12 %, les Républicains restent bloqués dans une impasse stratégique.
Selon l’enquête, 61 % de leurs sympathisants souhaitent une union avec le RN et Reconquête, tandis que 39 % préfèrent un rapprochement avec le bloc central macroniste.
Le dilemme est clair : suivre la base électorale, massivement droitière, ou continuer à plaire à une élite parisienne qui ne jure que par la “modération républicaine”.
Le peuple et la caste : le gouffre se creuse
Ce sondage, au-delà de ses chiffres, met une fois de plus en lumière le gouffre abyssal entre la volonté du peuple français et les calculs des élites politico-médiatiques.
Alors que les médias dominants orchestrent chaque semaine des scénarios de “cohabitation de gauche”, voire la possible nomination d’un Premier ministre issu du camp progressiste, les électeurs, eux, envoient un message limpide:
la France d’en bas veut le retour de l’ordre, de la souveraineté et d’un État fort, non la reconduction d’une politique technocratique ou multiculturaliste.
Le pays réel, qu’on tente de caricaturer en “France périphérique”, n’a plus rien à voir avec la France officielle.
D’un côté, des éditorialistes et des technocrates qui se congratulent sur les plateaux de télévision ;
de l’autre, un peuple fatigué, réaliste et désormais majoritairement à droite, prêt à faire tomber un système qui ne le représente plus.
Les chiffres de l’IFOP ne traduisent pas une colère passagère, mais une recomposition profonde du paysage politique français.
Le Rassemblement national, en s’ancrant dans les territoires ruraux et ouvriers, incarne désormais la continuité du pays réel face à l’abstraction urbaine et mondialisée.
L’effondrement du centre et la désunion de la gauche ouvrent la voie à un basculement durable : celui d’une France populaire et conservatrice qui ne croit plus aux discours de la caste.
Illustration : Facebook Marine Le Pen (DR)
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
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