Les faits donnent raison à l’édito que j’ai écrit hier, où je ciblais l’UMPS et dénonçais la complicité des socialistes, des écolos, des communistes et des LR pour sauver Macron et surtout éviter une dissolution. En effet, un tel scenario, souhaité par une majorité de Français, aurait comme conséquence de réduire leur nombre de députés et de rendre incontournable la victoire du RN, rendant encore nécessaire les magouilles de juin 2024 entre les macronistes et la gauche pour barrer la route à la « Bête immonde ».
Nous avons encore assisté, toute la journée, à la mascarade de la suite des consultations organisées par Sébastien Lecornu, où chacun jurait sur les textes sacrés son amour de la France et son refus du blocage. Tous des hypocrites, des faux-culs et des traîtres. On a même entendu Élisabeth Borne, celle qui a mis le pays à feu et à sang pour imposer un allongement de la durée de cotisation et donc de départ à la retraite, la même Borne réélue grâce au désistement de la gauche en juillet 2024. Celle qui avait battu tous les records d’utilisation du 49-3. A présent, elle nous raconte qu’elle est prête à sacrifier sa réforme pour empêcher le RN de gagner les législatives en cas de dissolution…
Lecornu, reçu ce soir par Léa Salamé, nous a expliqué qu’il avait fait son rapport à Emmanuel Macron, et qu’il appartenait à présent au président de la République de nommer un nouveau Premier ministre, sachant que la majorité des députés veut sauver sa gamelle.
Et demain, Macron provoque à nouveau les Français en imposant au Panthéon Robert Badinter, grand bourgeois de gauche responsable de la dégénérescence de la justice, par ailleurs haï des Français.
Donc, Macron va se permettre d’attendre la fin de la semaine pour nommer un Premier ministre hostile à la dissolution, qui peut être un macroniste, voire un socialaud, et pourquoi pas un écolo, puisque la Tondelière réclame Matignon, à présent !
Le pire est donc que l’hypothèse Faure n’est pas encore exclue et qu’on pourrait se prendre des dégénérés comme la Tondelière ou Rousseau au gouvernement.
Et pendant ce temps-là, les Français ricanent dans les bars ou dans leurs foyers en regardant la mascarade se poursuivre.