Ce n’est pas la dissolution qui a amené le chaos institutionnel, c’est le front républicain.
Depuis des décennies, droite et gauche violent allègrement la démocratie, crachant sur le peuple qui choisit la vraie droite pour ne pas disparaître dans le tourbillon mondialiste.
La droite LR, qui donne des leçons à tout le monde, est complice de ce rejet de l’électorat patriote, qui a compris que la diversité heureuse n’était en fait que ruine et violences quotidiennes. Sans le front républicain, la droite n’aurait que 18 sièges à l’Assemblée.
C’est pour cela qu’elle s’accroche à son fromage.
Idem pour le PS, qui a obtenu 2 % à la présidentielle et n’aurait qu’un seul siège sans le front républicain. Ils bavent tous sur Mélenchon mais lui doivent leur siège.
Tous veulent le pouvoir alors qu’ils ne pèsent rien face au bloc national.
Mais tous ces professeurs de morale trahissent quotidiennement le Général, qui plaçait le peuple au rang d’autorité suprême dans une démocratie digne de ce nom.
En 1958, quand le général de Gaulle et Michel Debré ont élaboré la Constitution, pensée pour assurer une majorité à chaque élection législative, ils n’ont jamais imaginé que dans le futur, des margoulins qui n’ont rien d’hommes d’État magouilleraient en bande organisée pour écarter le parti patriote arrivé largement en tête du premier tour !
Par conséquent, le gouvernement Lecornu2 n’a aucune chance de survivre bien longtemps.
Macron mise sur cette assurance vie pour s’accrocher à l’Élysée, mais on voit mal comment un attelage aussi bancal pourra éviter de verser dans le fossé.
En attendant, voici le nouveau gouvernement. On apprend que la direction LR a écarté du parti les élus qui souhaitent participer au gouvernement Lecornu2 contre l’avis de Retailleau.
Tout cela sent déjà le roussi.
Le deuxième gouvernement de Sébastien Lecornu a été dévoilé par l’Élysée.
M. Laurent NUNEZ, ministre de l’intérieur
Mme Catherine VAUTRIN, ministre des armées et des anciens combattants
M. Jean-Pierre FARANDOU, ministre du travail et des solidarités
Mme Monique BARBUT, ministre de la transition écologique, de la biodiversité et des négociations internationales sur le climat et la nature
M. Gérald DARMANIN, garde des sceaux, ministre de la justice
M. Roland LESCURE, ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle,énergétique et numérique
M. Serge PAPIN, ministre des petites et moyennes entreprises, du commerce, de l’artisanat, du tourismeet du pouvoir d’achat
Mme Annie GENEVARD, ministre de l’agriculture, de l’agro-alimentaire et de la souverainetéalimentaire
M. Edouard GEFFRAY, ministre de l’éducation nationale
M. Jean-Noël BARROT, ministre de l’Europe et des affaires étrangères
Mme Rachida DATI, ministre de la culture
Mme Stéphanie RIST, ministre de la santé, des familles, de l’autonomie et des personnes handicapées
Mme Naïma MOUTCHOU, ministre des outre-mer
Mme Françoise GATEL, ministre de l’aménagement du territoire et de la décentralisation
Mme Amélie de MONTCHALIN, ministre de l’action et des comptes publics
M. Philippe BAPTISTE, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’espace
Mme Marina FERRARI, ministre des sports, de la jeunesse et de la vie associative
M. Philippe TABAROT, ministre des transports
M. Vincent JEANBRUN, ministre de la ville et du logement.
15 ministres délégués ont également été nommés.
La France de Macron est bien une République bananière.
Jacques Guillemain
https://ripostelaique.com/tant-que-le-systeme-refusera-une-majorite-rn-ce-sera-le-desastre.html